Je transmet l'info:
Combats de vaches naturels mais récupérés, supervisés, organisés, régentés et spectacularisés par l'homme...http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=746501&sid=4866572
"Les combats organisés
Les hommes ont mis à profit la particularité combative de la race d'Hérens pour organiser des joutes sportives: les combats de reines. Ils ont lieu depuis 1922 en Valais. D'autres ont lieu dans le Val d'Aoste et en Haute-Savoie. D'autres petits combats ont également été mis sur pied dans d'autres régions, comme dans le canton de Vaud.
En Valais, il y a une douzaine de combats par année en plus d'une grande finale. Il y a en une vingtaine dans la vallée d'Aoste et deux en Haute-Savoie.
Au fil des années, ces combats ont été organisés de manière stricte. Par souci d'équité, les bêtes sont réparties en plusieurs catégories. En principe, il y en a cinq.
Pour déterminer les classements, un jury observe et compte les affrontements. Une bête qui a perdu à trois reprises est éliminée. Est considérée comme perdante, la bête qui fuit face à une rivale.
La journée d'un combat de reines commence par les éliminatoires. Les bêtes inscrites dans chaque catégorie sont réparties en plusieurs groupes comprenant entre 12 et 20 bêtes (en fonction du nombre de bêtes inscrites). Les meilleures de chaque groupe sont qualifiées pour la finale qui a lieu en principe l'après-midi. Les bêtes qui combattent en finale sont éliminées au fur et à mesure, jusqu'à ce qu'il ne reste que six bêtes dans l'arène. A ce moment-là, chaque bête lutte contre chacune de ses rivales. Le jury établit un classement pour ces six bêtes. Celle qui a gagné face à chacune de ses rivales est sacrée reine de sa catégorie.
Dans l'arène, seules des personnes autorisées sont admises. Il s'agit des rabatteurs. Leur rôle consiste à faire en sorte que les combats se déroulent de manière loyale. Par leurs interventions, ils évitent qu'une troisième intervenante dérange le combat de deux lutteuses. Ils mettent également face à face les bêtes qui n'ont pas eu l'occasion de s'affronter.
Le déroulement de la saison des combats
Plusieurs combats éliminatoires ont lieu tout au long de l'année. Les six premières de chaque catégorie sont qualifiées pour la grande finale, appelée finale cantonale, qui a lieu au mois de mai à Aproz, près de Sion. Pour la finale, le même processus que lors des combats éliminatoires reprend.
A la fin de la journée, les reines des catégories 1, 2, 3 et 4 sont remises dans l'arène pour la finale des finales.
La bête qui a vaincu toutes ses rivales est sacrée reine cantonale. Les combats qui ont lieu en été ne donnent pas la possibilité de se qualifier pour la finale cantonale.
Engouement populaire
La dizaine de combats qui se déroulent tout au long de l'année en Valais attirent des foules considérables. On peut estimer à près de 50'000 le total des spectateurs qui assistent à ces joutes toutes pacifiques dont une dizaine de milliers pour la finale cantonale.
L'engouement pour ces combats est tel qu'un journal mensuel a été créé pour les relater, "Gazette des reines" ainsi qu'une émission hebdomadaire sur la radio locale valaisanne, Rhône FM
Jean-Yves GABBUD (rédacteur à LA GAZETTE DES REINES)"
Que pensez-vous de celà ? Même si les combats en eux-mêmes sont naturels, êtes-vous plutôt pour ou contre le fait d'en faire un spectacle dans des arènes, donc avec l'intervention de l'homme ?
naturels mais récupérés, supervisés, organisés, régentés et spectacularisés par l'homme...
"Les combats organisés
Les hommes ont mis à profit la particularité combative de la race d'Hérens pour organiser des joutes sportives: les combats de reines. Ils ont lieu depuis 1922 en Valais. D'autres ont lieu dans le Val d'Aoste et en Haute-Savoie. D'autres petits combats ont également été mis sur pied dans d'autres régions, comme dans le canton de Vaud.
En Valais, il y a une douzaine de combats par année en plus d'une grande finale. Il y a en une vingtaine dans la vallée d'Aoste et deux en Haute-Savoie.
Au fil des années, ces combats ont été organisés de manière stricte. Par souci d'équité, les bêtes sont réparties en plusieurs catégories. En principe, il y en a cinq.
Pour déterminer les classements, un jury observe et compte les affrontements. Une bête qui a perdu à trois reprises est éliminée. Est considérée comme perdante, la bête qui fuit face à une rivale.
La journée d'un combat de reines commence par les éliminatoires. Les bêtes inscrites dans chaque catégorie sont réparties en plusieurs groupes comprenant entre 12 et 20 bêtes (en fonction du nombre de bêtes inscrites).
Les meilleures de chaque groupe sont qualifiées pour la finale qui a lieu en principe l'après-midi. Les bêtes qui combattent en finale sont éliminées au fur et à mesure, jusqu'à ce qu'il ne reste que six bêtes dans l'arène. A ce moment-là, chaque bête lutte contre chacune de ses rivales. Le jury établit un classement pour ces six bêtes. Celle qui a gagné face à chacune de ses rivales est sacrée reine de sa catégorie.
Dans l'arène, seules des personnes autorisées sont admises. Il s'agit des rabatteurs. Leur rôle consiste à faire en sorte que les combats se déroulent de manière loyale. Par leurs interventions, ils évitent qu'une troisième intervenante dérange le combat de deux lutteuses. Ils mettent également face à face les bêtes qui n'ont pas eu l'occasion de s'affronter.
Le déroulement de la saison des combats
Plusieurs combats éliminatoires ont lieu tout au long de l'année. Les six premières de chaque catégorie sont qualifiées pour la grande finale, appelée finale cantonale, qui a lieu au mois de mai à Aproz, près de Sion. Pour la finale, le même processus que lors des combats éliminatoires reprend.
A la fin de la journée, les reines des catégories 1, 2, 3 et 4 sont remises dans l'arène pour la finale des finales.
La bête qui a vaincu toutes ses rivales est sacrée reine cantonale. Les combats qui ont lieu en été ne donnent pas la possibilité de se qualifier pour la finale cantonale.
Engouement populaire
La dizaine de combats qui se déroulent tout au long de l'année en Valais attirent des foules considérables. On peut estimer à près de 50'000 le total des spectateurs qui assistent à ces joutes toutes pacifiques dont une dizaine de milliers pour la finale cantonale.
L'engouement pour ces combats est tel qu'un journal mensuel a été créé pour les relater, "Gazette des reines" ainsi qu'une émission hebdomadaire sur la radio locale valaisanne, Rhône FM
Jean-Yves GABBUD (rédacteur à LA GAZETTE DES REINES)"
Que pensez-vous de celà ? Même si les combats en eux-mêmes sont naturels, êtes-vous plutôt pour ou contre le fait d'en faire un spectacle dans des arènes, donc avec l'intervention de l'homme ?