Bonjour à tous! Quand DISNEY délaisse ses princesses pour les contes de fées de la nature, ça donne "Chaimpanzés"!
"Chimpanzés" est un film merveilleux de "Disney Nature". Il raconte les aventures d'Oscar, bébé chimpanzé et de sa famille. Une belle occasion de redécouvrir ces primates si proches de nous et si menacés!
Critique de LE FIGARO
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C'est dans la faune et la flore que Disney trouve désormais son inspiration. Après Océans (2010), Pollen (2011) et Félins (2012), Disneynature (la filiale de documentaires animaliers de Disney) réitère avec Chimpanzés. Ce documentaire s'intéresse à l'histoire d'un bébé singe qui, devenu orphelin, est recueilli par le mâle dominant de son groupe. Fait rarissime dont ont été témoins Mark Linfield et Alastair Fothergill, les réalisateurs. «Exceptionnellement, une femelle sans petit peut adopter. Mais qu'un mâle recueille un bébé avec lequel il n'a aucun lien de parenté, ça n'arrive jamais», s'étonne M.Linfield.
Trois ans et demi de tournage dans la jungle ivoirienne et un rythme de vie effréné ont permis l'aboutissement de ce documentaire. «La jungle est un milieu très humide et très hostile. Et les chimpanzés parcourent plus de 16 kilomètres par jour, c'est très exigeant physiquement. On se réveille souvent à quatre heures du matin pour finir à sept heures du soir pour tourner un seul plan». Mais c'est un résultat dont les réalisateurs sont fiers. «Nous avons fait un bien meilleur film que celui qui était prévu dans le scénario original», se félicite M. Linfield. Sorti dans les salles ce vendredi 20 avril aux États-Unis, Chimpanzés sera projeté sur les grands écrans français en février 2013.
Bande-annonce américaine VS bande-annonce française
La bande-annonce du documentaire ne contredit pas le réalisateur. Les images sont léchées et les petits êtres attendrissants. Mais là où la bande-annonce américaine plonge dans le mélodramatique, avec un début heureux, un événement tragique (signalé par un avertissement sonore macabre) et un «happy ending» sur fond de musique digne de Coup de foudre à Manhattan, la version français se veut plus sobre. «Ils vivent comme nous», «ils aiment comme nous» et «ils jouent comme nous» sur une mélodie douce joue sur la corde émotionnelle là où la version américaine insiste sur l'itinéraire fantastique du petit chimpanzé.
https://www.youtube.com/watch?v=MDH6riQED_o