association vegasso <assoveg@yahoo.fr> a écrit
Date: Tue, 15 May 2007 18:20:26 +0200 (CEST)
Objet: [VegInfo] Communiqué de presse - Représailles contre
des protecteurs de la nature : des chasseurs massacrent huit renards pour
intimider des habitants
Communiqué de presse, Le 15 mai 2007,
Représailles contre des protecteurs de la nature :
Des chasseurs massacrent huit renards pour intimider des habitants
Parce qu’ils ont eu le courage de dénoncer un acte d’empoisonnement
illégal, M. et Mme H., domiciliés à Saint-Ouen-du-Breuil (76), ont retrouvé
dans la nuit du 14 au 15 mai 2007, une renarde mutilée et 5 renardeaux
ensanglantés devant leur propriété. Une autre renarde et un renardeau
avaient déjà été déposés au même endroit deux semaines auparavant.
Passionnés de photographie, M. et Mme H. ont passé des heures à observer
ces renards près de chez eux. C’est lors de ces temps d’observations
naturalistes, fin mars, qu’ils avaient surpris 2 chasseurs - piégeurs
déposants des boulettes de viande dans de multiples terriers. Intrigués,
ils avaient fait appel à l’ONCFS.
Les agents avaient confirmé la présence d’un poison très dangereux dont
l’utilisation est strictement interdite. Interpellés par les agents, les 2
individus repérés par M. et Mme H. avaient reconnu les faits.
L’Association pour la Protection des Animaux Sauvages avait immédiatement
porté plainte devant le Tribunal de Grande Instance de Rouen (76).
Le 30 avril, M. et Mme H. avaient retrouvé devant leur barrière une renarde
et un renardeau, tous deux tués par dague et mutilés. Choqués, ils avaient
fait part à l’ASPAS de ce premier acte de vengeance dont ils ont été
victimes.
Aujourd’hui, le cauchemar recommence. Cette fois-ci, ce sont une renarde et
5 renardeaux mutilés et ensanglantés qui ont été lâchement déposés devant
leur portail.
Le lien entre l’affaire en cours au tribunal de Rouen et ces actes cruels
semble évident. Ces barbares tentent vraisemblablement d’impressionner M. et
Mme H.
en abusant de leur sensibilité et de leur dévouement pour la nature et les
animaux sauvages. Cette attitude est scandaleuse. Que cherchent ces
personnes ?
Comptent-elles ainsi dissuader M. et Mme H. de les poursuivre en justice ?
Qu’elles sachent que ces agissements sanctionnés pénalement motivent plus
que jamais l’ASPAS à les faire condamner.
L’ASPAS s’étonne que la fédération de chasse de Seine-Maritime ne se soit
pas encore portée partie civile dans cette affaire compte tenu de l’image
déplorable que donnent ces deux individus au monde de la chasse.
Les photos jointes sont disponibles en haute résolution sur demande à
l’ASPAS.
Contact presse : Julie Danet – Chargée de communication Tél. : 04 75 25 10
00 - Mail : info@aspas-nature.org
Madline Reynaud – Directrice de l’ASPAS Tél. : 06 79 44 61 1[right]