Première accréditation de test in vitro pour un système reproduisant la structure d'un tissu humain complexe
ENFIN UNE BONNE NOUVELLE POUR LES EXPERIMENTATIONS IN-VITRO FOR MI DA BLE
OUF ! LA “SCIENCE” OFFICIELLE AVANCE ENFIN...
SUPER !!!
Première accréditation de test in vitro pour un système reproduisant la structure d'un tissu humain complexe
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/43815.htm <http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/43815.htm>
L'Institut Fraunhofer de génie interfacial et de biotechnologie (IGB) vient de recevoir l'accréditation lui permettant d'effectuer des tests de biocompatibilité sur le modèle de peau tridimensionnel développé dans ses locaux. Ce modèle de tissu in vitro est également adapté au test de substances chimiques dans le cadre de la nouvelle directive européenne REACH (Registration, Evaluation and Authorization of Chemicals), entrée en vigueur le 1er juin 2007.
La peau artificielle de l'IGB est constituée de cellules humaines, et à l'instar de son homologue naturel, comprend une couche interne, le derme, et une couche superficielle "multistrates", l'épiderme. Même la couche cornée, c'est-à-dire la surface de la peau, a été reproduite in vitro. Son rôle est particulièrement important puisqu'elle empêche la pénétration de nombreuses substances plus en profondeur dans la peau.
Pour tester la biocompatibilité ou la toxicité d'une substance, les scientifiques de l'IGB analysent la vitalité et l'activité des cellules exposées, identifient les médiateurs inflammatoires et étudient les dommages causés sur la morphologie cellulaire. Des méthodes de biologie moléculaire peuvent également être utilisées pour suivre la prolifération et la différenciation cellulaire à l'échelle protéique.
Ce modèle de peau artificielle peut également servir à des tests de toxicité préliminaires : si la substance à tester dégrade les cellules de la peau, en quelques minutes, une réaction chimique permet de le démontrer. Ainsi, ce modèle 3D apparaît comme une alternative à l'expérimentation animale.
En outre, l'avantage de cette peau artificielle est que ses caractéristiques peuvent être ajustées précisément et de manière reproductible. Les résultats obtenus pour des produits chimiques, médicaux ou cosmétiques ont une valeur bien plus informative que les mêmes études réalisées chez la souris, dont la structure de la peau est différente. Enfin, les tests in vitro sont plus rentables et fournissent des résultats dans de meilleurs délais que les études sur animaux.