Pourquoi allons nous manifester le 11 janvier devant ces sociétés:
Lisez la suite et vous comprendrez:Harlan. Le nom n'est guère connu. Il s'agit pourtant d'une très grosse société américaine qui se targue d'être le plus gros fournisseur d'animaux pour les laboratoires de recherche médicale. Elle dispose de neuf centres répartis dans le monde, dont un en France dans l'Allier. A l'en croire, les animaux y sont élevés dans les meilleures conditions d'hygiène et de confort qui soient. Ce n'est pas ce qu'ont constaté l'Union britannique pour l'abolition de la vivisection (BUAV) et One Voice.
Caméra cachée
Les deux associations ont réuni leurs efforts pour faire plier ce bastion. Au cours de l'année 1998, Jenny, une enquêtrice du BUAV, s'est faite embaucher dans le centre anglais d'Harlan. Là pendant dix mois, elle a accumulé les images en caméra cachée. Et ce qu'elle a rapporté est un constat accablant pour Harlan. Les chiens, des beagles, y étaient enfermés dans des conditions inacceptables.
D'abord, dans cet élevage, on ne dit pas chien ou beagle, on dit produit. Les reproducteurs qui sont pourtant censés demeurer là plusieurs années n'ont pas de nom, juste un matricule.
Femelles exploitées
Et pour produire, on produit. Il y a deux cents femelles affectées à la reproduction. Elles sont mises enceintes avant même d'avoir achevé leur croissance. C'est ainsi que Jenny a vu une femelle de neuf mois à peine, complètement désemparée qui avait mangé cinq de ses six chiots pendant la nuit. Une autre "nommée" DF163 a subi cinq grossesses avant même d'avoir quatre ans. Il ne s'agit pas de perdre de temps, donc de l'argent. Quant les femelles sont trop âgées ou trop épuisées, elles sont, selon la demande, soit fournies à des centres qui ont besoin de vieux chiens pour leurs recherches, soit tuées.
La vie des chiens est d'un ennui sans nom. Ils n'ont que peu de contacts avec les employés (alors qu'Harlan assure qu'ils sont parfaitement socialisés). Leur vie passe de leur box, où ils peuvent être entassés jusqu'à une vingtaine, à la salle de saillie, voire la salle de mise bas pour les femelles.
Nourriture avariée
L'hygiène est repoussante. Le nettoyage des boxes n'est effectué qu'une fois par semaine, à la va-vite. Résultat les sols sont couverts d'eau, de sciure, de nourriture et d'excréments mélangés. Les distributeurs de croquettes ne sont lavés qu'une fois par mois. On y retrouve des amas de nourriture collés par les moisissures avec des asticots.
Les conditions de vie dans cet environnement sont éprouvantes. La promiscuité, l'absence de toute stimulation autre que la reproduction, fait que les chiens en viennent à se battre pour s'occuper. Et pour que des beagles deviennent agressifs, il en faut beaucoup. Il s'agit d'une race de chiens particulièrement douce et gentille. C'est même pour cela qu'ils sont utilisés dans les labos. Qui dit morsure dit blessure. Les beagles souffrants ne sont pas soignés, cela coûterait trop cher, mais directement euthanasiés. Le sang ou le sérum sont ensuite revendus à des laboratoires. Il n'y a pas de petits profits.
Conditions de travail déplorables
Le personnel n'a pas son mot à dire et leurs conditions de travail ne sont pas enviables. Sous qualifiés (Jenny a été obligée de faire des piqûres alors qu'elle n'avait jamais appris), sous-payés, ils sont soumis à un travail harassant. Chaque employé doit s'occuper de 300 chiens par jour afin d'assurer la nourriture, l'entretien éventuel et les soins. Ils n'ont pas le temps de faire une caresse ou de bien s'occuper des animaux.
Mais cela n'entre pas dans les préoccupations d'Harlan, qui sont nettement plus matérielles. Il s'agit de générer des profits, donc de "coller" au plus près de la demande. Mais il est difficile de prévoir à l'avance quels vont être les besoins des laboratoires. Afin de ne pas passer à côté d'une commande juteuse, la tendance est de produire un peu plus de beagles qu'il n'en faut. En cas de "surstockage", le "surplus" est euthanasié. Vivant, il reviendrait trop cher en nourriture.
Euthanasies massives
Tous ceux dont un animal a eu une portée le savent bien, il est rare que tous les petits soient blanc-bleu. Des menus défauts peuvent survenir. Or Harlan ne fournit que du beagle pur race parfait. Donc, les chiots qui ne répondent pas à ces critères reçoivent un carton rouge. Fin de partie pour ces "produits non conformes", termes par lequels ils sont désignés. Et il y a beaucoup de "déchets". Jenny a été témoin de 5 à 6 euthanasies dans la même journée. Une fois même le 23 juillet 1998, 29 animaux ont été tués. Au terme de ses dix mois d'enquête Jenny estime à 250 le nombre de beagles tués.
Le BUAV a la suite de cette enquête a voulu faire fermer ce centre qui viole toutes les lois anglaises concernant l'élevage et le bien-être des animaux. Mais aujourd'hui encore, cette usine à chiens continue de fonctionner.
Harlan par lui-même
Pour se faire une idée de ce qu'est Harlan, rien ne vaut de visiter son site Internet (en anglais). On y lit les tarifs hallucinants auxquels sont proposés les animaux (près de 300 euros pour un vieux rat, 1600 pour un chien) ainsi que les spécialités de la maison, dont entre autres des souris transgéniques et des rats mutants.
www.harlan.com
http://www.experimentation-animale.org/version_imprimable/actions/elevages/harlan_print.html
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Philip Morris (Altria)extrait:
Joe Camel (le chameau des pubs Camel, N.d.T.) n’est pas le seul animal fumeur. Depuis des décennies, les expérimentateurs ont pratiqué à répétition des tests inhumains et illogiques sur des animaux pour observer les effets du tabac. Bien que les animaux n’absorbent pas ou n’inhalent pas de tabac de leur propre chef en temps normal, des chiens, des primates, des cochons d’inde, des hamsters, des lapins, des moutons, des poulets et d’autres animaux ont été mutilés, bombardés de nicotine et forcés à inhaler de la fumée.
Les chiens par exemple, sont contraints à inhaler de la fumée de cigarette par le biais de ventilateurs mécaniques. Dans une expérience, on ouvre un orifice dans la gorge de beagles et on leur fait respirer d’importantes concentrations de fumée de cigarette pendant des années. Au cours d’autres expériences, on insère également des électrodes dans le pénis des chiens pour voir comment influe la fumée de cigarette sur leur fonctionnement sexuel. On attache des masques sur le museau de souris et de rats avec une pompe qui leur souffle de la fumée directement dans les narines. Les singes rhésus sont maintenus sur des chaises, avec des appareils introduits dans la tête, et exposés à la nicotine et à la caféine pour déterminer la façon dont cette substance affecte leur respiration.
Ambassade de L'ïle MauriceManifestations de plus en plus importan-tes contre l'exportation des singes de l'île Maurice. L'île Maurice exporte annuelle-ment 10.000 macaques destinés aux laboratoires de recherche.
L'exportation de singes pour la recherche scientifique vers les Etats-Unis, le japon et les Royaumes unis, fournit à l'île Maurice des revenus d'exportation et un millier d'emplois. Un animal adulte peut rappor-ter 3.000$. Les organisations des droits animaliers européens trouvent ce commer-ce dépourvu d'éthique et appellent les touristes à boycotter l'île. Selon le ministre de l'agriculture Boolel, la capture, l'éle-vage et l'exportation ont rapporté à cette industrie plus de 20.000.000$.
Le ministre précise que l'exportation est autorisée uniquement parce que ce travail produit des rentrées:
"Nous conservons le droit d'interdire cette pratique si nous ne sommes pas d'accord
avec l'utilisation des singes..."
La manifestation contre l'exportation des macaques prend de l'ampleur. Ainsi la Coalition Anti Vivisection (CAV) mène déjà depuis un certain temps des actions contre l'ambassade de l'île Maurice à Bruxelles et à Paris. Les macaques sont des animaux particulièrement intelligents et sensibles qui souffrent physiquement et psychologique-ment dans les laboratoires. Ils sont maintenus en cage sans air frais, soleil, ne peuvent se déplacer et sont isolés de leurs congénères.
Ils souffrent d'ennui, de peur et de stress. Tester sur les animaux n'aide plus la science. Il existe des méthodes de re-cherche alternatives. Les activistes de droit animalier européens appellent entre temps les touristes à boycotter l'île, pour faire pression sur le gouvernement.
GSK laboParteniare de HLS, *
Quelles sortes d'animaux sont utilisés à Huntingdon Life Sciences?
HLS garde en ce moment environ 70.000 animaux emprisonnés dans trois instal-lations à Huntingdon et Occold (Angle-terre), et à New Jersey aux États-Unis. HLS tue environ 180.000 animaux chaque année, ce qui donne une moyenne d'environ 500 animaux par jour.
HLS tue:
2.600 beagles
400 chats
132.894 rongeurs
5.106 lapins
10.300 poissons
7.800 oiseaux
1.700 singes
19.200 autres animaux tels que des cochons, des poulets et des brebis.
Ce sont des chiffres surréalistes qui proviennent directement d' HLS!
Quelles entreprises commandent des tests sur animaux à HLS?
La campagne pour la clôture de HLS, s'est procuré à plusieurs reprises des listes internes avec des noms d'entreprises qui font des affaires avec HLS. De ces listes on peut confirmer qu'il y a une bonne quantité d'entreprises qui sont respon-sables de 45 % des bénéfices totaux de HLS. Sans ces bénéfices, HLS ne pourrait plus exister à ce jour. La Coalition Anti-Vivisection de France, Belgique et Hollande manifeste contre ces clients. Actuellement, les plus importants clients de HLS sont des entreprises comme Sanofi Aventis, Actelion, GlaxoSmithKline, Novartis, Abbott Laboratories, Astellas, Pfizer, Sankyo, etc.
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