Le Zimbabwe veut la mort de ses éléphants !

Le Zimbabwe veut la mort de ses éléphants !
vendredi 25 janvier 2008 par Sylvie CARDONA
Le Zimbabwe a décidé de réduire le nombre de ses éléphants et d’exploiter cette « ressource durable » en commercialisant localement la viande d’éléphants séchée appelée « biltong ».



Le plan ne sera opérationnel que cette année, après la construction d’abattoirs. Selon M. Mtsambiwa, directeur des parcs nationaux, ces prélèvements n’affecteront pas la population d’éléphants du Zimbabwe, ces derniers étant en surnombre dans les parcs nationaux. Le plan prévoit l’abattage de 6000 animaux par an. Actuellement, le Zimbabwe autorise l’abattage de 500 pachydermes par an.

Pétition:
http://www.lapetition.com/sign1.cfm?numero=1476

M. Mtsambiwa indique également que les éléphants sont en surnombre dans la région (Bostwana, Malawi, Mozambique, Tanzanie, Afrique du sud et Zambie). 400 000 animaux qui font l’objet d’un plan de gestion de la part des pays suscités qui cherchent à résoudre le problème de surpopulation. Chacun de ces pays optera pour la solution qu’il jugera la moins coûteuse : contraception, abattage ou translocation. Les organisations de protection des animaux s’élèvent régulièrement contre les plans d’abattage, qu’AVES France condamne également.

Il est bon de rappeler que plus de 20.000 éléphants sont morts sous les balles des braconniers depuis 2004. En 1997, les populations d’éléphants de trois pays, dont le Zimbabwe, avaient été déclassées en Annexe II. Or, la majorité des animaux se trouve dans des parcs clôturés, de sorte que les pachydermes ne peuvent migrer. Dans ce contexte, les éléphants causent alors des dommages à leur environnement. Les autorités du Zimbabwe ne semblent pas très douées en comptage puisqu’il est déjà arrivé que certaines populations d’animaux soient comptabilisées deux fois. Dans ces conditions, le Zimbabwe peut se vanter de posséder un grand nombre d’animaux....

Enfin, lors de la dernière conférence de la CITES, il a été établi que dans le cadre du commerce illicite de l’ivoire, 900 camps de braconniers ont été recensés au Zimbabwe en 2006.

Il semblerait que dans les pays mentionnés plus haut, ces 400 000 éléphants posent problèmes. Or, les chiffres les plus pessimistes des spécialistes révèlent une population africaine de 300 000 éléphants, et pour les plus optimistes, 500 000 bêtes. Mais ces chiffres sont soumis à des variations en raison de la recrudescence du braconnage dans de nombreux pays. La situation politique instable de certains Etats africains ne permet pas en outre d’avoir le compte exact des animaux braconnés.

Comment, dans ces conditions, le Zimbabwe peut-il décider d’augmenter le quota d’animaux à abattre ? Le sort des pachydermes est suspendu à ce genre de décisions irresponsables qu’il faut combattre à tout prix.

Merci de signer la pétition : http://www.lapetition.com/sign1.cfm ?numero=1476

Pauvres élèphants. Si c'est pas les chiens qui se font attaché bien c'est d'autre ouffffffffff laisser nos animaux en paix.