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 Les chercheurs en quete d'alternatives

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Georges Vool

Georges Vool


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MessageSujet: Les chercheurs en quete d'alternatives   Les chercheurs en quete d'alternatives Icon_minitimeJeu 31 Jan - 17:08

Les chercheurs en quete d'alternatives à l'experimentation animale

Les chercheurs en quête d'alternatives à l'expérimentation animale --par
Michael Hill--
[30/01/2008 14:45]

TROY, New York (AP) -- C'est peut-être le rat de laboratoire de demain. Une
puce biologique capable de simuler des réactions de l'organisme humain
pourrait à l'avenir constituer une solution alternative aux expérimentations
animales pour les produits cosmétiques, qui seront interdites en Europe en
2009.

La puce sur laquelle travaille le professeur Jonathan Dordick à l'Institut
polytechnique Rensselaer, basé à Troy dans l'Etat de New York, consiste en
un rectangle de verre ressemblant à une lame de microscope qui comporte des
centaines de minuscules taches blanches, en fait des cultures de cellules
humaines et des enzymes. Elle est conçue pour imiter des réactions humaines
en présence de substances chimiques potentiellement toxiques.

Personne ne s'attend à ce que la puce, qui devrait être commercialisée l'an
prochain, et d'autres tests «in vitro» remplacent totalement les
expérimentations animales pour l'instant. Mais la capacité de ces procédés
bon marché à déceler les toxines pourrait éviter la souffrance et la mort
d'animaux de laboratoire.

«Au bout du compte, cela fera moins d'animaux soumis à des
expérimentations», assure le Pr Dordick. Des animaux, essentiellement des
souris, sont toujours utilisés pour tester la toxicité de substances
chimiques.

L'expérimentation animale joue encore un rôle essentiel pour garantir la
sécurité et l'efficacité des nouveaux produits pharmaceutiques destinés à
l'homme, souligne Taylor Bennett, conseiller scientifique auprès de
l'Association nationale américaine de recherche biomédicale. «Il n'y a pas
encore de technologie permettant de passer de l'idée à l'application sur le
patient sans utiliser l'animal», précise-t-il.

Reste que l'expérimentation animale peut être lente, et certains chercheurs
s'interrogent sur son efficacité à prédire les réactions humaines à des
substances chimiques. Elle suscite également un malaise croissant dans
l'opinion.

Les sociétés de cosmétique y ont beaucoup moins recours même si des animaux
sont toujours utilisés pour tester de nouveaux ingrédients, affirme John
Bailey, vice-président du Conseil des produits de soins corporels, une
organisation américaine représentant des entreprises du secteur. Reste que
l'Union européenne l'interdira pour les cosmétiques à partir de mars 2009.

Parmi les alternatives possibles figurent des substituts de peau et des
simulations par ordinateur. Mais les puces biologiques paraissent les plus
prometteuses car elles sont efficaces, rapides et simples à manipuler, selon
le Dr Alan Goldberg, directeur du Centre pour les alternatives à
l'expérimentation animale à l'université Johns Hopkins. Selon M. Bailey,
elles présentent toutefois des limites en terme d'évaluation des risques.

Celle développée par le Pr. Dordick et son collègue Douglas Clark, de
l'université de Californie à Berkeley, comprend deux lames. La première,
baptisée MetaChip, possède des rangées de taches contenant des enzymes de
foie humain. L'autre, dite DataChip, des points disposés de manière
similaire, qui selon les tests peuvent être des cultures de cellules
humaines de vessie, du foie, des reins, du coeur, de la peau ou du poumon.

Lorsqu'elles sont combinées, les deux lames simulent la réaction du corps
humain aux substances chimiques. Si les cellules meurent ou cessent de se
développer, c'est le signe de la présence d'une toxine.

Selon le Pr Dordick, le procédé est actuellement testé par un laboratoire
pharmaceutique et une société de cosmétique, et le produit pourrait être
commercialisé fin 2009. AP

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