Pour tous, carnivores ou pas.
Cette vidéo est d'une cruauté révoltante.
12 FEVRIER 2008
Le voyage de la mort : les chevaux destinés à l'abattage. 40 heures sans nourriture et sans eau.
Video
http://cronacaeattualita.blogosfere.it/2008/02/il-viaggio-della-morte-cavalli-destinati-al-macello-per-40-ore-senza-acqua-e-cibo.html
Ce sont des images difficiles à regarder. Elles montrent l'inimaginable et pour être honnête, ce n'est pas une nouveauté : les voyages des animaux destinés à l'abattage, qui déjà représentent une souffrance que nous ne pouvons qu'imaginer - par exemple, lorsque nous voyons ces pauvres bêtes sur l'autoroute en août, entassées dans un camion sous le soleil et au-dessus d'une asphalte surchauffée, nous découvrons à présent que c'est une véritable torture et un chemin de croix d'une souffrance inouie. Les animaux sont traités comme des produits, comme de la viande déjà en boîte alors qu'ils sont encore en vie. Ces mammifères, comme nous l'avons démontré à maintes reprises, sont éprouvés beaucoup plus que nous ne pouvons l'imaginer. Nous parlons de camions allant de l'Espagne au sud de l'Italie, de ceux qui parcourent des milliers de kilomètres pour se rendre à destination, de camions transportant environ 80 mille chevaux chaque année. Est-il possible de donner un peu de dignité à des animaux qui sont destinés à l'abattage? Ils ont aussi le droit à la non souffrance et de ne pas mourir après 40 heures vécues dans la douleur. Certains bénévoles de l'association allemande "Animals Angels" ont essayé de suivre certains de ces convois pour constater la souffrance des animaux : le résultat dans cette vidéo. Terrible. Les chevaux sur les camions sont entassés dans des espaces restreints, où ceux qui tombent à terre, épuisés, sont piétinés par les autres qui partagent les quelques mètres carrés de plancher. Ils devraient légalement voyager dans des boxs individuels, mais cela ne semble pas s'appliquer aux transports entre l'Espagne et l'Italie. Pendant le voyage, les animaux ne descendent jamais bien que les règles stipulent que cela doit arriver au moins une fois toutes les 24 heures.
2000 KM DANS LA SOUFFRANCE - Le voyage débute à 2000 km de distance à partir des zones de consommation, les régions méridionales de l'Italie. Il part de la Catalogne, où les chevaux sont élevés dans d'assez bonnes conditions et libres dans les collines. Les abattoirs locaux ne sont pas encore en mesure de travailler et congeler la viande pour une prochaine commercialisation. D'où la nécessité d'organiser ces voyages de la mort. Les agriculteurs locaux ne sont pas très favorables à l'exportation d'animaux vivants mais disent qu'ils n'ont pas le choix. Dans certaines fermes en aval des chevaux sont engraissés, puis entrent en scène les intermédiaires qui les achètent pour les revendre ensuite. Et immédiatement après arrive le voyage qui durera entre 36 et 46 heures, cela avec une température qui, en été, est souvent supérieure à 40 degrés, sans nourriture et sans eau qui devraient être administrées de façon régulière.. Il arrive souvent que les chevaux font tout le trajet dans la soif, souffrant de la chaleur et de la déshydratation. Et ceci par manque de respect des règles qui existent vraiment.
ARRÊTEZ LES VOYAGES. Nous sommes convaincus que le commerce de chevaux vivants sur de longues distances devrait prendre fin - selon la Lav et d'autres groupes promouvant la campagne - et que les lois sur le bien-être des animaux émanant de l'Union Européenne devraient être mise en oeuvre strictement. Nous devons éliminer le commerce d'animaux vivants sur de longues distances et, si besoin est, nous demandons que l'abattage ait lieu à proximité de l'agriculture locale. Leur transport sur d'aussi longues distances est une chose cruelle et inutile.
Au-delà de la traduction, il suffit de cliquer sur les liens ci-dessous pour voir l’INNACCEPTABLE !
En temps normal, un cheval doit boire entre 10 et 20 litres d’eau par jour. Il doit beaucoup boire. En été, il peut monter jusqu’à 30 ou 40 litres d’eau par jour.
Imaginez le supplice des pauvres animaux transportés dans ces conditions ! Au XXIe siècle, aucun progrès : les horreurs se suivent, se diversifient, s’intensifient.
Toujours les mêmes depuis la nuit des temps…
da Marco da Santo Stefano Belbo (CN):
BLOGOSFERE
12 FEBBRAIO 2008