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 | Sujet: Le mystère de l'alouette (oiseau)  Mar 18 Mar - 17:56 | |
|  LE MYSTÈRE DE L'ALOUETTEArrivée hâtive En provenance du Sud, l'alouette arrive au Québec dès les mois de février ou de mars, bien qu'une partie de la population demeure avec nous en hiver.La saison des amours donne lieu à des scàne spectaculaires. Le mçale s'éleve dans le ciel, plane, chante, descend comme une fusée, remonte encore plus haut, tombe comme une pierre, se ressaisit et atterrit près de sa compagne.La femelle commence à nicher avant que la neige disparaisse. Elle creuse son nid dans une cavité sur le sol. Elle le tapisse d'herbes, de duvet végétal et de poils et y pond de trois à cinq oeurs. Dans le sud du Québec, elle donnera la vie une deuxième fois au cours de l'été. L'alouette se nourrit de graines, de mauvaises herbes et de céréales, d'insectes et d'araignées.Cycle à baisse
L'alouette hausse-col est l'une des espèces qui ont connu, pendant une bonne partie du siècle dernier, une augmentation sensible de leur population en Amérique deu Nord. L'expansion des activités agricoles et l'apparition de pâturages crées par les coupes forestières ont augmenté la superficie des milieux fréquentables pour cet oiseau.Ce cycle de croissance semble terminé selon des études récentes qui indiquent que la population de l'espèce est è la baisse dans la plusieurs régions de l'Amérique. L'alouette est affectée, entre autres raisons, par l'intensifications des monocultures. Ce type deculture nécessite l'utilsation soutenue de pesticides qui s'accumulent dans la chaîne alimentaire, se répercutan, tô0t ou tard, chez l'oiseau.Plumée par l'avidité humaines, la gentille alouete chantera-t-elle encore quand nos enfants seront grands?OISEAU EN DÉCLIN
(B.C.)-On peut se réjouir de savoir que certaines espèces d'oiseaux, tels le cardinal rouge et la tourterelle triste, connaissent une hausse marquée de leurs effectifs depuis une trentaine d'années. Malheursement, les populations de plusieurs autres espèces sont nettement à la baisse, selon des études effectuées par la Société Audubon, orgaisme international de conservation de la nature.
Un bon nombre de ces espèces en déclin vivent en milieux agricoles, notamment l'alouette hausse-col et la sturnelle des prés. La pratique de plus en plus répandue, tant en Amérique du Nord qu'en Amérique du Sud (territoire d'hivernage de plusieurs espèces d'oiseaux), de la monoculture (mais, soya, etc.) entrâine des conséquences néfastes pour les oiseaux. Ces cultures à grand échelle utilisant de la machinerie gigantesque et bruyante éliminent de manière chimique le moindre brin d'herbe, sans oublier les variétés d'insectes. Celles-ci, de plus en plus résistantes aux différents insecticides, contaminent les oiseaux qui s'en nourrisent.
La disparition des champs en friche explique égalment la diminution de la population chez plusieurs espèces. Chaque parcelle de terre accessible aux machines agricoles est exploitée, laissant peu de place à la croissance de diveres graminées. Des greniers naturels pour les oiseaux. De plus, les arbustes et les chicots sont rasés, laissant peu de place à l'oiseau pour faire son nid.
Le statut d'espèces de milieux divers est aussi préoccupant. La base de données EPOQ (Etude des popluations d'oiseaux de Québec) indique une baisse notable des hirondelles, de l'engoulevent d'Amérique, du martinet ramoneur, de la maubèchedes champs et du bruant vespéral.
L'expansion urbaine et le développement industriel, sans oublier leréchauffement de la planète, cuasent également des pertes d'habitats pour les oiseaux. Les oiseaux trouvent donc de moins en moins des milieux favoirables pour vivre, ce qui provoque une baisse inquiétainte de la biodiversité.
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