Propriétaires de reptiles devenus indésirables cherchent..

À chacun ses misères, mais toujours les mêmes responsables (humains) ========================= http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/20080314.FAP2472/floride_proprietaires_de_reptiles_devenus_indesirables_.html InternationalFloride:


propriétaires de reptiles devenus indésirables cherchent parentsadoptifs AP | 14.03.2008 | 12:00 Il n'est pas toujours facile de sedébarrasser d'un serpent, d'un scorpion, d'une tortue ou d'un iguane qu'on aacheté un jour comme animal domestique. Pour remédier à ce genre deproblème, un zoo de Miami vient de proposer aux propriétaires de ces petitesbêtes de leur trouver de nouveaux parents adoptifs. Une initiative qui aconnu un certain succès. Plus de 150 animaux exotiques ont ainsi été remis au Miami MetroZoo àl'occasion d'une "Journée d'amnistie pour les animaux exotiques", et seulssix n'ont pas trouvé preneur. Sur la centaine de propriétaires qui étaientprésents, habitant tous la Floride, certains se sont séparés de leursprotégés avec beaucoup de soulagement, alors que d'autres repartaientvisiblement le coeur gros. Parmi les animaux les plus bizarres proposés, on notait la présence d'unrhinocéros-iguane et d'un coatimundi, un petit mammifère qu'on trouve enAmérique du Sud et qui ressemble un peu au raton-laveur. "C'est Miami. Les gens ont des paresseux, des léopards et Dieu sait quoid'autre", a commenté Thomas Goldsmith, un vétérinaire spécialisé dans lesanimaux exotiques, qui a examiné les bêtes. Ray Padilla, 17 ans, qui habite Miami, est arrivé avec sept serpents -despythons birmans et des boas colombiens-, chacun dans une taie d'oreillerfermée par un noeud. Il a commencé à les collectionner comme animauxdomestiques quand il avait cinq ans, avant de commencer à se dire un jour:"Il n'y a plus de place", pour finir "bah, j'ai un nouveau passe-temps". Les règlements sur la détention d'animaux exotiques se sont durcis depuis unan, et ils vont encore se renforcer, a affirmé Scott Hardin, qui travailleen Floride à la division des espèces non autochtones du Service fédéral dela pêche et de la faune (FWS). Un durcissement des règlements se traduit en général par la libération deplus d'animaux exotiques domestiqués dans la nature, ce qui peut s'avérerdangereux pour ces bêtes qui n'y sont plus habituées, et nuire à d'autresanimaux. Ainsi, les pythons birmans mangent des rats des bois de Key Largo,et certaines perruches provoquent des pannes de courant parce qu'ellesnichent dans des transformateurs. Pour certains propriétaires, la séparation n'a pas été simple. Ainsi, DebbieKupferman sanglotait en laissant derrière elle son iguane. Cette habitantede Port St. Lucie s'est pourtant rappelée de la peur qu'elle a eu quand sonfils a ramené l'animal de l'école. Il l'a recueilli alors que des voisinsivres l'avaient jeté d'un balcon, puis il l'a donné à sa mère, affirmantqu'il ne pouvait plus s'en occuper. Elle l'a soigné -il avait une maladie osseuse- et il a grandi en restantattaché. "J'ai trois chiens, deux chats et je deviens plus âgée", a expliquéDebbie Kupferman, justifiant son choix de se débarrasser de l'animal."Quelqu'un va passer plus de temps avec lui", a-t-elle ajouté, essuyantquelques larmes. Christie Lyon, qui habite à Cooper City, ne cachait pas non plus sonémotion, en abandonnant ses deux quakers, des petits perroquets verts. "Lesgens ne savent pas à quoi ils s'exposent", a prévenu cette femme quitravaille dans une animalerie le week-end. Il est arrivé que ces oiseauxs'échappent de leur cage et volent dans la maison, provoquant quelquesdégâts. AP

Ce ne sont pas des animaux fait pour être dans une maison, des animaux de ce type doivent rester dans la nature.