Bonjour à tous! Il semblerait aujourd'hui que la sympathie pour les animaux n'est plus de mise dans l'art. On est aux antipodes des scènes d'écuries peintes avec tant de tendresse par Géricault!
En Grande Bretagne,, depuis 1994 où il présentait "Away from the flock" où un mouton était exposé dans du formol,Damien Hirst est devenu le dandy artiste de la haute société un peu "bobo". Il présente des bovins, ovins, requins coupés en deux , enfermés dans des cubes transparents ou pourrissant!
Le cas de Guillermo Habacuc Vargas est encore plus nauséeux: il présenta un chien dans une galerie d'art, le condammant à mourrir de faim!
néanmoins, Les milieux d'art nuancent cette installation barbar. Juan d'Oultremont, artiste contemporain et complice de Jacques Mercier dans le "Jeu des dictionnaires" prétend qu'il s'agissait d'un "hoax" qui a eu pour seul but d'interpeller les gens sur la place de l'art contemporain et sur le regard condescendant que portent les médias sur ce courant artistique.
Le chien aurait été un animal agonisant rammassé dans les rues de Buenos Aires, il serait mort en un quart d'heure!
A la suite de cet "hoax", l'artiste allemand Gregor Schneider ( "Lion d'or" à Venise en 2001 ) eut une idée d'oeuvre bien réelle cette fois: exposer un humain mourant! Il aurait déjà reçu plusieurs propostions de "cobayes" parmi ses admirateurs.
Pour d'Oultremont
, ces oeuvres provoquantes sont le produit ultime des concepts de l'oeuvre elle-même: un objet "mort" après la création, avec une volonté de déranger et de confronter le public à ses propres fantasmes.
Mais le chien argentin n'aurait-il ,pas mérité de couler l'hiver de sa vie dans un foyer heureux plutôt que de devenir l'étendard d'un mouvement artistique?