Les espèces en danger de Yann Arthus Bertrand

Bonjour à tous !
Récemment, le photographe Yann Arthus Bertrand présentait son documentaire sur l’Afrique du Sud dans lequel Il dresse sa propre liste des espèces en danger. En effet, parmi les images féeriques de son périple, les animaux qui les peuplaient sont souvent ensuite montrés ensanglantés, dénonçant une situation abjecte !
Le dauphin : Chaque année, le gouvernement japonais autorise la chasse de 23000dauphins pour approvisionner les restaurants du pays. Les cétacés sont massacrés dans des conditions inhumaines.
Le manchot :Cet oiseau est menacé par la pollution. Il en reste 180000 en Afrique du Sud, alors qu’il y en avait des millions au XIX ième S. C’est une espèce très sensible à la pollution des mers ainsi qu’au dégazage des bateaux et aux marées noires. A Simon’s Town en Afrique du Sud, les habitants vivent en symbiose avec la colonie locale de manchots. Un exemple à suivre !
L’otarie à fourrure : Elles sont passées en 400 ans de millions d’individus à quelques milliers. La surpêche la prive de son alimentation et , estimée comme étant un concurrent redoutable des pêcheurs, elle est éradiquée. En Namibie, on la chasse même pour en faire des aliments pour chiens !!!
Le tigre : Il existe plus de tigres en captivité qu’en liberté ! Ils sont victimes des braconniers et de la déforestation. La chasse au tigre est pourtant interdite depuis 1973 mais le félin est chassé illégalement en Asie car on sait en tirer des substances à prétendues vertus thérapeutiques ! De plus, les peaux se vendent jusqu’à 15000 euros, les dépouilles entières jusqu’à 100000 euros !
Le rhinocéros blanc : On peut saluer dans son cas l’intervention humaine : l’Afrique du Sud a déplacé 4000 individus des zones où la chasse était difficile à contrôler vers les zones où les animaux sont plus surveillés. Aujourd’hui, ils sont 12000…
Pourquoi faut-il toujours montrer des animaux massacrés pour que les gens réagissent ?
Les réunions style le G8 parlent certes du climat mais devraient laisser une plus grande place à l’évocation de tels problèmes !