Vendredi 1 aout 2008
Trafic de chiens : une éleveuse arrêtée en flagrant délit Les teckels ont été confiés à la SPA de Morée qui a décidé de porter plainte.
Les gendarmes ont mis en garde à vue, hier, à Sargé-sur-Braye, une éleveuse de l’Indre qui vendait des chiens à la sauvette. Vingt-trois animaux ont été retrouvés : ils ont été confiés à la SPA de Morée, qui va porter plainte.
L’arrestation a été un peu mouvementée, l’éleveuse de chiens, résidant à Luçay-le-Mâle (Indre) ayant fait quelques difficultés pour suivre les gendarmes désireux de l’interroger.
Les gendarmes et la direction des services vétérinaires étaient bien renseignés : l’éleveuse a en effet été dénoncée et les forces de l’ordre ont découvert vingt-trois chiens dans une camionnette cachée dans un bois, portes fermées par plus de 30 °C, sans eau ni nourriture. Les teckels à poils durs et à poils ras ont été pris en charge par la Société protectrice des animaux de Morée qui a, de son côté, décidé de déposer plainte.
De toute façon, l’éleveuse, en garde à vue hier soir, pourrait se voir reprocher quatre délits : importation illégale d’animaux (d’Irlande), mauvais traitements à animaux, détention illégale d’animaux et véhicule non conforme pour le transport d’animaux.
L’éleveuse berrichonne a, semble-t-il, déjà vendu des animaux à la sauvette : elle était présente à Sargé depuis quelques jours.
Son manègea fini par alerter des habitants proches de la SPA.
Les animaux retrouvés n’avaient pas de puce électronique ni de carnet d’identité, ni carnet de vaccination. Ou, quand ils en avaient, rien n’était à jour.
Des témoins soulignent par ailleurs que ce serait le deuxième voyage en peu de temps de l’éleveuse dans le nord-ouest du Loir-et-Cher : son manège a fini par alerter des habitants proches de la SPA.
Les clients, s’ils sont à leur tour dénoncés par l’éleveuse – et s’ils peuvent être retrouvés – risquent d’avoir, à leur tour, de sérieux ennuis.
L’enquête se poursuit et une cellule spécialisée dans le trafic d’animaux s’est d’ores et déjà renseignée sur les faits afin, vraisemblablement, de remonter ce qui paraît être une filière d’importation frauduleuse de chiens.
la Nouvelle République