georgeslaurent Admin
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| Sujet: (F)150 oies à abattre pour protéger les baigneurs.. Mer 13 Aoû - 18:54 | |
| 12/08/2008 150 oies à abattre pour protéger les baigneursCERGY-NEUVILLE. 150 oies à abattre pour protéger les baigneurs Evoquant des « risques pour la salubrité publique », le préfet vient d’ordonner la destruction de 150 oies de la base de loisirs. La chasse a commencé hier. LES CÉLÈBRES VOLATILES de la base de loisirs de Cergy ne feront bientôt plus partie du paysage. La préfecture vient d’autoriser la destruction des oies bernaches du Canada, implantées sur ce site depuis environ huit ans. « Ces oies souillent par leurs déjections les abords de la plage, mais aussi les eaux de baignade du centre balnéaire, explique Nicolas Cook, directeur de la base de loisirs. A l’origine, elles n’étaient que deux, mais on en compte presque deux cents aujourd’hui ! » Les oiseaux devaient d’abord être déplacés, mais étant donné qu’ils sont capables de retrouver leur endroit d’origine, il a été décidé de les abattre à hauteur de cent cinquante bêtes au maximum. « Cette décision ne nous enthousiasme pas, confie Nicolas Cook. Mais il y a un enjeu sanitaire et si nous devions fermer la baignade, les gens se baigneraient n’importe où et sans surveillance. » Les prélèvements effectués par la Ddass ne faisaient pourtant pas état d’un risque sanitaire important (voir encadré), avec une qualité de l’eau jugée « moyenne ». Hier matin, six chasseurs, armés de fusils munis de silencieux, ont déjà abattu vingt-sept oies, du côté de l’aire de baignade, encadrés par des agents de police et des gendarmes. Ces séances de tirs devraient se poursuivre toute la semaine, entre 6 heures et 9 heures pour éviter l’affluence. Si l’objectif de cent cinquante oies n’est pas atteint, la base de loisirs est autorisée à tirer les volatiles jusqu’au mois d’octobre. Les corps des animaux abattus sont ensuite confiés à l’équarrissage pour être éliminés. Interrogée hier, la Ligue de protection des oiseaux (LPO) n’apparaît pas choquée par cette décision. « Cette espèce est plutôt abondante, remarque Olivier Paikine, chargé d’études pour la LPO. Même si on encourage plutôt à les effrayer pour les faire fuir, on n’est pas opposés à cette destruction car on comprend que c’est dérangeant pour une base de loisirs. » Du côté des promeneurs habituels, l’élimination des oies bernaches est plus dure à comprendre. « C’est dommage, on aime bien venir les regarder avec nos petits-enfants, regrettent Gisèle et Pierre, un couple de Cergy. Ces oies ne sont pas agressives, on peut les approcher. Ils auraient pu au moins les donner à un propriétaire d’étang en province ou même en faire du foie gras ! » Le Parisien | |
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