Le Thetford Chicken Massacre annulé cette annee http://www.cyberpresse.ca/article/20080820/CPSOLEIL/80819242/5133/CPSOLEIL
Le Thetford Chicken Massacre, cette activité où des poulets étaient décapités devant public et où les participants pariaient sur l'endroit où s'arrêterait la carcasse du volatile, n'aura finalement pas lieu cette année.
Le Dr Gaston Dorval, dont les trois fils organisaient l'activité annuelle au chalet familial du Grand Lac Saint-François, près de Thetford Mines, a fait cette déclaration, mardi, sur les ondes de la station radiophonique O97,3.
"C'est sûr qu'on va abolir cette activité-là, malgré qu'il y avait une grande demande pour ça. Parce que les gens sont fascinés par ce qui est rare, ce qui est spécial. On achètera trois poulets du IGA qui ont été tués à l'abattoir puis on les fera cuire pour manger en fin de soirée. Ca va faire pareil", a déclaré le médecin à la radio à la suite de la sortie de la Société protectrice des animaux (SPA) de Québec et de l'organisme américain People for the Ethical Treatment of Animals (PETA), qui dénonçaient le barbarisme de l'activité.
Tôt mardi matin, la page du site de réseautage Facebook qui faisait la promotion de l'activité avait également été effacée, un message mentionnant que cette dernière était annulée.
Josette Vaillancourt, mairesse de la municipalité de Saint-Joseph-de-Coleraine, sur le territoire de laquelle se trouve le chalet de la famille Dorval, et le maire de Thetford Mines, Luc Berthold, ont tenu mardi à se dissocier du Thetford Chicken Massacre.
"On n'a pas le pouvoir d'empêcher une activité qui se passe sur un terrain privé, mais c'est certain que ça soulève beaucoup de questions et de dégoût. Ce n'est pas le genre de publicité dont on a besoin. On ne cautionne pas ça et on ne veut pas y être associé", a expliqué Mme Vaillancourt.
Comme cette dernière, le maire Berthold a reçu beaucoup de messages, mardi, concernant cette activité même si elle ne se passe pas sur le territoire de sa ville. "A cause du nom de l'événement, des gens nous y associaient et nous reprochaient de ne rien faire pour l'empêcher", a-t-il expliqué.