Bonjour à tous!
Les images atroces de chiens réduits en gigots qui hantent nos esprits lorsque l'on parle de la Corée n'ont pas toujours été une pratique légale. En 1988, pour ne pas véhiculer une image négative lors des jeux olympiques de Séoul, le gouvernement coréen interdit la consommation de viande de chien. Pourtant, aujourd'hui, malgrè que la loi n'ait pas été abolie, environ un coréen sur deux se régale avec la chair du meilleur ami de l'homme.
La recette la plus en vogue est le ragoût
ou "boshintang" très prisé pour ses vertus aphrodisiaques et nutritives.
En effet, malgrè que son abolition reste toujours en vigueur, la cuisine à base de chien a pignon sur rue.
Le consommateur peut choisir sur les marchés parmi des chiens en cage celui qu'on lui cuisinera. Afin d'attendrir la chair, le malheureux animal est battu à mort!
Le consommateur apporte alors le corps mutilé dans un restaurant pour qu'on lui prépare selon son goût.
Les ventes de chiens à cuisiner se pratiquent même lors de grands événements mondiaux sans que les autorités coréennes ne réagissent aux protestations scandalisées. Ainsi, lors de la coupe du monde de football 2003, un événement touchant avait deffrayé la chronique: le séduisant footballeur anglais David Beckham, sorti avec des membres de son équipe, a vu un chien prêt à se faire massacrer avant d'être cuisiné! La star a donc offert une somme collossale au boucher pour épargner l'animal et l'a offert à son entraîneur, Sven Goran Eriksson.
Au delà de cela, la situation en Corée devient préoccupante: face à l'engouement pour la viande de chien, les autorités s'apprêtent à prendre une mesure toute à fait inique du point de vue humain: lever la loi interdisant la consommation de viande de chien. En effet, cette interdiction entraîne que la production de viande de chien est dans son in tégrité le fait de bouchers non professionnels, des amteurs voulant arrondir leurs fins de mois: les animaux sont donc élevés, abattus et préparés dans des conditions d'hygiène déplorables. Le gouvernement craint donc des épidémies et pour éviter ce risque, a proposé en avril 2008 une autorisation d'abattre les chiens, avec un contrôle drastique des conditions d'hygiène des boucheries.
Autoriser cette pratique au nom de la santé publique serait clouer au pilori les sentiments humains...
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