Les combats de chevaux aux Philippine sont toujours d’actualité !!
Les spectateurs qui s'amassent autour de l'arène ne sont pas là pour une course de chevaux, mais bien pour un combat à mort entre étalons.Cette pratique des combats de chevaux est courante et très populaire aux Philippines, bien qu'elle soit interdite depuis dix ans. Grâce à une police locale plus que corrompue qui en supervise l'organisation, un festival de trois jours est même organisé chaque année dans les jungles des îles de Mindanao.
Les étalons sont entraînés à mordre et à donner des coups, et surtout sélectionnés pour leur force et leur agressivité. Celle-ci est d'autant plus excitée qu'une jument en chaleur est communément placée au milieu de l'arène, créant ainsi la rivalité entre les deux étalons.
Le principe est le même que dans tout combat : deux adversaires, et des spectateurs qui parient sur celui qui conservera la vie. S'ensuit alors une véritable boucherie, des chevaux au mieux blessés, au pire littéralement massacrés et "cuisinés" pour la foule. Chaque année, il en meurt ainsi plusieurs milliers, souvent d'épuisement, ou des suites de leurs blessures.
Voici quelques images (vidéo) passées lors d'un JT américain, prises par SkyNews http://fr.youtube.com/watch?v=sIY0eybqB7Q
Un amusement "barbare et obscène"
Il n'est pas rare de voir dans l'assistance déchaînée un homme qui filme cette boucherie, à l'instar de plusieurs médias anglo-saxons (notamment SkyNews ou National Geographic).
Dino Yebron est vétérinaire et s'oblige à assister à ces combats pour tenter de sauver "autant de chevaux qu'il le peut". Il milite par ailleurs pour l'éradication totale de cet amusement "barbare" :
"C'est une obscénité. Ces chevaux sont entraînés à se battre, à mordre et à frapper. C'est une manipulation humaine, des entraîneurs, qui ne voient que leurs gains et leur profit."
Les ONG ne sont pas en reste pour faire cesser ce spectacle horrifique : le bureau local de Network for Animals est ainsi appuyé par le WSPA (World Society for the Protection of Animals), et propose notamment une pétition à signer en ligne, qui sera remise au gouvernement philippin.
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