Alerte au Cowpox

http://www.dhnet.be/infos/faits-divers/article/247260/alerte-au-cowpox.html

Alerte au Cowpox(13/02/2009)

Un virus du rat proche de la variole a contaminé 12 personnes en France. La Belgique est vigilante

BRUXELLES Le rat comme le furet sont entrés dans la catégorie des nouveaux animaux de compagnie. Les jeunes ne sont aujourd'hui plus
rares à choisir ces petits rongeurs plutôt que les habituels chiens ou chats. C'est ce qui est arrivé à plusieurs familles du nord
de la France qui, pour les fêtes de fin d'année, se sont offert des rats domestiques dans une animalerie qui a pignon sur rue et
vend les petits mammifères tout à fait légalement.

Le problème, c'est que, quelques jours après, une douzaine de personnes ont manifesté des symptômes bizarres. Des lésions de la peau
limitées qui avaient un aspect inflammatoire avec rougeur et œdème.

De la fièvre, des ganglions et des douleurs musculaires. Autant de petits inconvénients que des médecins ont finalement identifiés
comme étant lié au virus de Cowpox.

Ce virus, proche de la variole, est véhiculé par les rongeurs et se transmet par contact aux autres animaux mais aussi à l'homme.
Les cas de transmission sont cependant exceptionnels.

La vague du nord de la France, combinée à quelques cas en Allemagne, fait craindre le pire en termes d'épidémie. D'autant que les
personnes immunodéprimées ou allergiques sont particulièrement sensibles à cette maladie.

En Belgique, on se refuse à céder à la panique. "Nous avons été informés par nos homologues allemands et français de la
recrudescence anormale de cas de Cowpox" , indique-t-on au ministère de la Santé publique. "Après enquête, ils ont pu identifier la
source comme étant un élevage situé en République tchèque. Normalement, tous les rats concernés ont été retirés du marché."

Jusqu'à présent, "nous n'avons recensé aucun cas en Belgique. Ni du côté des hôpitaux, ni du côté des animaleries ou des éleveurs".
Une nouvelle rassurante qui n'empêche toutefois pas les autorités d'être vigilantes. "Nous informons les vétérinaires, les hôpitaux
et tous les acteurs concernés. Jusqu'à présent, les contrôles n'ont rien donné."

M. Ka.