*Greenpeace part à la chasse des chasseurs de baleines* - 26 janvier 2007 -
11:22
Ce matin, le bateau de Greenpeace MV Esperanza a quitté le port d'Auckland
pour le sanctuaire des baleines de l'Océan Austral afin de s'interposer
entre les harpons japonais et leurs cibles. Le navire de Greenpeace MV
Esperanza a quitté ce matin le port d'Auckland (Nouvelle-Zélande) pour le
sanctuaire baleinier de l'Océan Austral en vue de s'interposer entre les
harpons japonais et leurs cibles, les baleines.
Lors de la précédente expédition, les activistes embarqués sur l'Esperanza
avaient permis de sauver 82 baleines d'une mort certaine. Cette année,
exceptionnellement, ce sont plusieurs milliers de militants qui ont
virtuellement embarqué par le biais d'un nouveau site (
http://whales.greenpeace.org/fr) afin de soutenir et relayer les actions de
l'organisation écologiste.
Selon l'association écologiste, cette mobilisation contre les chasseurs de
baleines ne pourra bien évidemment à elle seule mettre un terme à la chasse.
« Les pays vraiment décidés à protéger les baleines doivent s'unir afin de
réformer la Commission Baleinière Internationale pour en faire une
organisation répondant aux enjeux environnementaux du 21e siècle et non pas
une tribune pour les chasseurs » déclare Karli Thomas, responsable de
l'expédition à bord de l'Esperanza.
Transparence, surveillance, abandon de l'échappatoire scientifique,
promotion de l'observation touristique des baleines, instauration de mesures
de protection : les défis à relever sont nombreux pour faire de la prochaine
session de la CBI à Anchorage (Alaska) fin mai 2007 une étape forte afin de
lutter contre les manœuvres des pays chasseurs et de leurs alliés. Dans
cette perspective, Greenpeace demande aux gouvernements, surtout ceux
opposés à la chasse, de boycotter la réunion préparatoire organisée par le
Japon du 13 au 15 février afin de ne pas cautionner la tactique japonaise
visant à reprendre la chasse commerciale. « Il s'agit en tout état de cause
d'une réunion organisée par les pro-chasses et non d'une réunion officielle
de la CBI » précise Aurèle Clémencin, de Greenpeace France.
Pour l'association écologiste, à moyen terme, les pays qui sont contre la
chasse aux baleines doivent utiliser tous les leviers diplomatiques
possibles pour réformer la CBI. Ils doivent aussi se faire les avocats
auprès des autres nations de leur engagement à empêcher la chasse
commerciale et protéger les baleines de tous les océans de la planète.[center]