"On a tué mon chien" réponse de la SPA de Charleroi.
Mise au point :
Courrier reçu de notre Ami Georges Vool !!
Bonjour Monsieur Vool,
Les reproches envers notre société suite à un article paru ce jour dans la DH auraient le droit d'être totalement justifiés.
Je dis bien "auraient" du fait que cet article est tout simplement scandaleux, écrit pas une journaliste en manque d'inspirations et que n'importe quelle calomnie peut en découdre sur un article de presse.
Cet article se base uniquement sur des déclarations faites par le propriétaire à la suite d'un retournement total de comportement de
celui-ci.
D'ores et déjà je peux vous annoncer que nous n'en resterons pas là.
De plus notre service juridique et notre avocat comptent porter plainte contre cette journaliste qui se permet tout simplement de décrier et de mettre toute une gestion de société en péril en relatant un fait et en récriminant la partie adverse sans même prendre le moindre renseignement.
Les faits sont ceux-ci :
Nous disposons pour le bien-être de l'animal d'un service de garde 24H/24, week-ends et jours fériés, organisé par des bénévoles d'une grande compétence.
Celui-ci suite à un appel pour un chien trouvé sur la voie publique s'est déplacé le samedi 11 avril à 20 H. pour récupérer le chien errant et l'apporter au refuge.
Le chien était de prime abord en parfaite santé.
Après cela, les propriétaires apprennent que leur chien évadé se retrouve chez nous et sont très contents de savoir qu'il ne lui était rien arrivé.
Ceux-ci téléphonent alors au service de garde pour récupérer leur compagnon.
Il vous faut savoir qu'à cette heure le refuge est bien entendu fermé. Par mesure de sécurité, il est interdit de ressortir un animal sans que celui-ci ne soit passé entre les mains du Vétérinaire afin de s'assurer que celui-ci possède ou pas une identification et que notre service accueil se renseigne sur les propriétaires réels de l'animal.
Imaginez que l'on ressorte un animal rentré sous peu à des faux propriétaires qui voient là l'occasion rêvée de récupérer un tel ou
tel chien sans les moindres frais et surtout sans se soucier le moins du monde de la peine que les vrais propriétaires peuvent se faire.
Pour cette raison, et je le répète à juste titre, le chien avait l'obligation de rester dans notre refuge jusque mardi matin, lundi étant malheureusement férié (Pâques).
Les propriétaires l'ont à l'époque très bien compris.
L'animal était encore bien vivant lundi en soirée. Le service de garde ayant opéré tout le week-end, le bénévole le certifie.
Comme déjà expliqué plus haut, le service de garde est de grande compétence et il est évident que ce compagnon aurait immédiatement
était déposé, si celui-ci avait présenté les moindres symptômes, à la clinique vétérinaire de COUILLET, qui fonctionne elle aussi 24H/24 et dont les vétérinaires sont tout simplement les nôtres.
Mardi matin, malheureusement nos ouvriers découvrent le corps sans vie du Saint Bernard. Aucune trace d'hémorragie, ni le moindre saignement n'est présent dans sa cage.
Les propriétaires arrivent sur les lieux et identifient leur animal.
Nous leur exposons les faits relatés et vous comprendrez aisément leur douleur que nous partageons bien évidemment.
Ceux-ci ne nous en portent aucune rigueur et partent naturellement du principe que rien de cela ne serait arrivé si le chien ne s'était pas enfui du domicile.
Ceux-ci nous demandent de conserver leur animal dans l'attente de leur décision quant à celui-ci.
Le propriétaire nous explique brièvement sa nouvelle habitation et nous affirme qu'il viendra sous peu chez nous pour adopter un chien de grande taille pour assurer la garde sur son terrain.Nous nous quittons alors en totale compréhension.
Les jours passent et le chien est toujours chez nous jusqu'à hier.
Je prends alors contact avec eux pour connaître leur décision quant au suivi apporté à leur compagnon et le choix se porte pour une incinération individuelle.
Stupéfaction, et d'une manière très calme, le propriétaire m'annonce que sa femme est en dépression (compréhensible vu ce drame) et
m'informe qu'il a pris contact avec la presse pour relater les faits.
Cette journaliste a donc rédigé son article en ne prenant aucune information de chez nous et en nous faisant passer pour un abattoir
et non un refuge qui se bat au jour le jour contre la cruauté animalière et les abandons sans cesse croissants. La conjoncture actuelle, étant comme vous pouvez très bien l'imaginer, un fléau supplémentaire à notre niveau.
Le seul reproche que l'on pourrait nous faire dans ce cas-ci, c'est que justement notre S.P.A. dispose, elle, d'un service de garde compétent pour week-ends et jours fériés. Loin de nous, malgré tout, l'intention d'y mettre fin tant de l'avis unanime. Celui-ci est indispensable pour assurer un suivi maximum au niveau de la santé et du bien-être d'un animal errant ou blessé.
J'espère avoir pu ainsi vous expliquer notre version des faits.
Je reste à votre entière disposition pour toutes autres demandes ou renseignements quels qu'ils soient.
Franck GOFFAUX
Directeur