le 26/05/2010
Ces Toulousains qui ont sauvé un chevreuil de la noyadeUn jeune chevreuil a été sauvé de la noyade dans la Garonne par des pompiers, lundi. Placé à l'école vétérinaire, il devrait recouvrer sa liberté dans les prochains jours.Lundi après-midi, les pompiers ont procédé à un sauvetage peu banal : un chevreuil âgé d'à peine 1 an s'est retrouvé bloqué sur un banc de sable au milieu de la Garonne, en plein centre ville. L'animal a été aperçu au niveau du quai de Tounis par des promeneurs qui ont immédiatement alertés les secouristes.
Deux embarcations et quatre plongeurs ont ainsi été envoyés pour sauver la pauvre bête des eaux. L'animal s'était réfugié une première fois sur l'îlot Saint Michel, avant de se jeter une seconde fois dans l'eau, pris de panique quand les secouristes sont arrivés sur place.
« L'animal était apeuré et perdu », raconte Nicolas Iung, l'un des plongeurs ayant participé au sauvetage. Un bateau a donc été affrété pour pouvoir le récupérer. Les secouristes n'ont pas eu beaucoup de mal à récupérer le cervidé. « Il était dans l'eau et ne touchait pas le fond, et surtout, il n'était pas très gros », explique le plongeur.
Les pompiers ont attrapé l'animal par les cornes pour le hisser à bord de leur embarcation. « On a dû lui attacher les pattes pour le maîtriser et le calmer », poursuit Nicolas Iung.
Conduit à l'école vétérinaire de Toulouse, « le chevreuil est arrivé épuisé, mais aujourd'hui il a bien récupéré, même si nous restons vigilents », explique le docteur Jouglard. L'animal, plus habitué aux bois qu'à la ville, est actuellement à la clinique des oiseaux, de la faune sauvage et du gibier. Il sera prochainement remis en liberté par l'Office national de la chasse et de la faune sauvage.
« Il n'est pas rare que nous procédions à ce genre de sauvetage animalier dans la Garonne », explique-t-on au centre de secours Jacques Vion. « Il arrive souvent que des chevreuils ou des sangliers se rapprochent du centre ville. L'an dernier nous sommes intervenus à la Prairies des filtres, au niveau du canal du Midi et à la gare Matabiau pour des accidents à peu près similaires », reprend Nicolas Iung.
Régulièrement, le gros gibier des Coteaux Lacroix Falgarde, du chemin des Etroits ou encore de Pech David vient se promener près de la Garonne. En cette période de chaleur, ils recherchent fraîcheur et points d'eau. Ils déambulent le long du fleuve. Et parfois ont du mal à revenir sur leurs pas.
http://www.ladepeche.fr/article/2010/05/26/842402-Ces-Toulousains-qui-ont-sauve-un-chevreuil.html