La dernière heure du 7 septembre 2010
STOP A LA CRUAUTE ENVERS LES ANIMAUX
Bien-être animal
la sénatrice Christine Defrainge (MR) dépose deux nouvelles propositions de loi.
Bruxelles : les actes de cruauté envers les animaux ne sont pas rares. Il y a quelques mois, la sénatrice libérale Christine Defraigne organisait un colloque sur le bien-être animal. Les exemples rapportés par les associations telles que Animaux en péril ou la Ferme du Marais étaient criants. les photos parlaient d'elles-mêmes. "Ce qui m'a frappé, note Christine Defraigne, c'est que ces faits sont à différencier des actes de négligence commis par des personnes dépassées par certaines situations pour cause de force majeure, ou bien se retrouvant en manque de moyens. Il s'agissait de véritables actes de cruauté avec intention délibérée de faire du mal à l'animal, avec pour conséquence de le faire périr sans nécessité ou de lui causer des lésions, mutilations, douleurs ou souffrances. Ces propriétaires passent leurs nerfs sur leur animal. Des comportements déviants, pervers qui en outre peuvent demain se reporter sur les humains : il n'y a qu'un pas!".
Christine Defraigne s'est donc jurée de se faire le relais de ces préoccupations et de les traduire en proposition de loi; en améliorant l'étalonnage des sanctions pénales aujourd'hui lacunaire en Beltgique.
La nouvelle proposition de loi déposée par la sénatrice vise précisément à accroître les sanctions (enprisonnement et /ou amende) concernant la cruauté envers les animaux." Les actes de cruauté à l'état pur seront donc punis d'un emprisonnement de trois mois à un an (et d'une amende de vingt-sis euros à mille euros ou d'une de ces peines seulement). En cas de récidive dans les trois ans de la condamnation antérieure pour une infraction prévue dans le nouvel article 34 bis, le maximum de la peine d'emprisonnement est porté à deux ans et la peine d'amende est portée au double".
Actuellement, les auteurs qui se livrent à pareils actes de cruauté sont punis d'une peine d'emprisonnement d'un mois à six moi (et/ou d'une peine d'amende de 26 à 1.000 euros). En cas de récidive, ces peines sont bien sûr majorées.
A noter que celui qui, par exemple, abandonne un animal avec l'intention de s'en défaire, organise des combats d'animaux, a des relations sexuelles avec des animaux, est puni d'un emprisonnement d'un mois à trois mois et d'une amende de 26 à 1.000 euros ou d'une de ces peines seulement.
Anne-France Somers
Une formation obligatoire!
Bruselles Une autre proposition déposée par Christine Defraigne est relative à la formation des professionnels du secteur animalier.
"A notre époque, le statut de l'animal a considérablement changé. D'objet de consommation, les animaux sont devenus des êtres sensibles à part entière. Or, 10 agréments par an sont retirés à des éleveurs ou des commerces du secteur. Il est nécessaire les les éleveurs professionnels, éleveurs commerçants ou responsables d'un établissement commercial, d'une pension ou d'un refuge aient une bonne connaissance des animaux et de leurs besoins, qu'ils aient conscience de leur responsabilité envers leur animal en termes d'alimentation, d'hygiène, de soins, de logement convenant à sa nature". développe Christine Defraigne.
Pour la sénatrice MR, une telle mesure est nécessaire afin que des erreurs soient évitées. "Si des bons conseils peuvent être dispensés aux futurs acquérants, cela limitera les abandons d'animaux - qui s'élèvent à 70.000 par an! Et le chiffre n'est pas à la baisse -, grâce à une responsabilisation mutuelle entre éleveur-vendeur et acquéreur", indique encore la sénatrice.
A.-So.
DES SANGLIERS ENCOMBRANTS
Seraing
Les autorités souhaitent que des battues soient organisées au plus vite
Chasse : La ville de Seraing a adressé un courrier au DNF, le département de la Nature et des Forêts de la Région wallonne. Il est, en effet, urgent que des battues soient organisées au plus vite sur le territoire sérésien
La cible? Encore et toujours des sangliers. "Ils posent de sérieux problèmes de sécurité publique parce qu'ils se promènent dans les rues, à proximité des habitations", explique Mariel Papy, directrice de cabinet du bourgmestre, Alain Mathot.
"Sous avons listé une dizaine d'endroits où la présence de sangliers a été constatée et ce, du haut au bas de Seraing. Il n'y a que Jemeppe qui soit épargnée jusqu'à présent", ajoute-t-elle.
Au Val Saint-Lambert, par exemple, les pelouses entourant le château sont toutes retournées! Mais voilà, la ville ne peut prendre, à elle seule, la décision d'organiser des battues sur son territoire. Ceci relève de la responsabilité de la DNF.
A l'heure actuelle, on attend toujours une réponse "Sans accord, nous ne pouvons rien faire", souligne-t-elle.
De plus, on a répertorié les différents endroits où l'on sais que les habitants ont pris l'habitude de nourrir les sangliers. Ce qui est, bien sûr, une très mauvaise habitude puisque cela les incite d'autant plus à se diriger vers les zones habitées!
L'inconscience de certains va même, selon des témoins, jusqu'à les encourager à se faire photographier avec des sangliers!
"Des patrouilles de police circulent pour aller à la rencontre des habitants et leur dire qu'il est interdit de nourrir les sangliers. Après nous passerons à une phase répressive", assure la directrice du cabinet.
Cette interdiction est clairement définie dans le règlement communal de police. Le non-respect de cette disposition est punissable d'une amende administrative pouvant s'élever à 250 euro!.
Jessica Defgnée