En février dernier, le Canada a encore été le théâtre de crimes odieux : 100 chiens de traîneau avait été tués car jugés inutiles.Un nouveau cas de cruauté animale révélé récemment défraie la chronique au Canada et indigne l'opinion publique.
100 chiens de traineau ayant servi à promener des touristes durant les derniers J.O de Vancouver ont été exécutés en avril dernier à Whistler, une station de ski canadienne.La raison ? Une baisse de la fréquentation de cette attraction suite à la fin des Jeux Olympiques d’hiver 2010.
Ironie du sort, c’est le bourreau lui-même qui a vendu la mèche et indiqué que la compagnie l’a forcé à tuer les chiens, et que cette tâche a « détruit son âme ».
Cette histoire n’est pas sans rappeler la triste affaire des chiens et chats tués pour l’Euro 2012…
Des chiens "pas assez rentables"
Les compagnies de location des huskys responsables du massacre ont indiqué n’avoir « plus besoin des chiens » car ils coûtaient plus cher qu’ils ne rapportaient d’argent depuis la fin des jeux olympiques.
Ils ont alors chargé un de leurs employés d'accomplir pour eux la basse besogne.
Pour se justifier, ils expliquent qu’euthanasier un chien coûte environ 100 dollars canadiens et que la plupart des vétérinaires refusent de tuer des animaux en bonne santé.
L’affaire, révoltante, à conduit la police Canadienne à mener une enquête en collaboration avec la Société pour la Prévention de la Cruauté contre les Animaux (SPCA).
Les sociétés en question risquent jusqu’à 5 ans de prison. C’est tout ce qu’on leur souhaite Août 2011
Le gouvernement ne reconnaît pas son implication directeUne bien triste histoire !!!
Mais lors de leur visite, les officiels québécois n’ont pas reconnus la responsabilité directe du gouvernement du Québec dans ces abatages massifs. Ils ont seulement avoué que ces terribles exactions ont mis en péril le peuple inuit.
Dans un rapport présenté par Stockwell Day, ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile du Canada et rendu public en 2009, il a en effet été admis que « les membres de la GRC ont éliminé des chiens de traîneau Inuits, et d’autres chiens, pour des raisons de santé et de sécurité publiques, conformément à la loi, afin d’endiguer les épidémies de maladies canines ».
Mise à jour le lundi 8 août 2011
Le gouvernement québécois reconnaît l’abattage massif de chiens de traineauLe gouvernement du Québec a mis fin lundi à un long contentieux concernant l'abattage massif de chiens de traîneau au Nunavik dans les années 1950 et 1960 par les forces de l'ordre.
Le premier ministre Jean Charest et le ministre responsable des Affaires autochtones, Geoffrey Kelley, se sont rendus lundi à Kangiqsualujjuaq dans le Grand Nord où ils ont signé une entente à cet effet avec le président de la Société Makivik, Pita Aatami.
Un communiqué émis par le bureau du premier ministre Charest précise que l'entente « reconnaît l'effet qu'ont eu les événements historiques entourant l'abattage de chiens de traîneau sur la société inuite » et son mode de vie.
Le règlement de ce dossier épineux donne suite au rapport du juge Jean-Jacques Croteau, remis en 2010.
Le juge Croteau avait été mandaté par Québec et la Société Makivik pour étudier les événements entourant l'abattage par les forces de l'ordre de centaines de chiens au Nunavik dans les années 1950 et 1960 sous le motif de sécurité publique.
En entrevue à RDI, le juge Croteau explique que la sédentarisation des Inuits dans ces années avait amené une surpopulation canine dans les villages, ce que les autorités de la province voyaient comme une menace à la sécurité et à la santé.
La directive « tout chien errant doit être tué » a alors été appliquée sans qu'on s'informe de l'utilité du chien pour la communauté, explique le juge Croteau. Or, chez les Inuits, le chien était un moyen de transport et de survie, ajoute-t-il.
La reconnaissance officielle des faits par le gouvernement du Québec était l'une des recommandations du rapport.
« Le gouvernement du Québec reconnaît que la société inuite a subi les effets de l'abattage des chiens de traîneau. Nous souhaitons que cette entente signée aujourd'hui démontre la volonté du Québec de vouloir travailler main dans la main avec les Inuits », déclare M. Charest dans le communiqué.
Québec s'est aussi engagé à verser une somme de trois millions de dollars à la Société Makivik pour soutenir les Inuits dans la protection et la promotion de leurs traditions et de leur culture.
L'entente constitue « une solution satisfaisante » au dossier, a pour sa part commenté M. Aatami, président de la Société Makivik après avoir polémiqué plusieurs années sur sa responsabilité enfin le gouvernement québécois reconnait être responsable !!!