-------Message original-------
De : mathe patricia
Date : 09/23/06 10:05:34
A : Undisclosed-Recipient:,
Sujet : l'horreur au quotidien
Malgré nos multiples protestations et supplication le centre Beaubourg au lieu de la culture Française, continue a faire ramasser les pigeons qui stationnent sur le parvis du centre Pompidou par la société de capture Hygiène Action qui tue ces oiseaux en caissons à vide d'air.
Le centre Beaubourg est fermé à tous dialogues avec les associations de protection animal et nous raccroche le téléphone au nez.............
Devant cette mauvaise foi, cette inertie et cette barbarie, nous vous demandons de bien vouloir manifester votre désapprobation en écrivant aux adresses suivantes:
a envoyer à (faites un copié-collé çà prend très peu de temps)
recherche@georges-pompidou.org;secretariat@georges-pompidou.org ;emilia.stocchi@cnac-gp.fr;ohr@culture.gouv.fr;coralie.sagot@cnac-gp.fr;evelyne.poret@cnac-gp.fr;crio@cnac-gp.fr;bruno.maquart@cnac-gp.fr;roya.nasser@cnac-gp.fr;colette.timsit@bpi.fr ; colette.timsit@bpi.fr ;apacquement@cnac-gp.fr ;info@leparisien.presse.fr ;redaction@wanadoo.fr ;
lettre type (à faire en copié-collé si vous le souhaiter) ou bien faites un courrier perso
Paris, le 25 septembre 2006
Centre Pompidou
Monsieur le Directeur Général
Place Georges Pompidou
75191 Paris Cedex 04
BUREAU DE PROTECTION ANIMALE
Dossier suivi par : COUSIN Pascal
Ligne directe : 08 71 72 63 84
Copie envoyée à :
Objet : gestion des pigeons de ville
Monsieur le Directeur Général,
Nous sommes une association de protection animale qui agit sur tout le territoire français. Nous nous occupons
de toutes les espèces aussi bien domestiques que sauvages. Nous nous permettons de protester contre votre gestion
du nombre des pigeons de villes qui occupent le parvis du bâtiment
Nous comprenons que ces oiseaux puissent poser des problèmes et qu'il soit nécessaire de traiter les salissures
qu'ils engendrent mais pourquoi les tuer ? Il existe d'autres solutions plus dignes d'un centre artistique tel que le
vôtre ayant vocation à avoir un rayonnement international. Il serait possible, par exemple, de tout simplement nettoyer
régulièrement les zones salies. Vous le faites bien pour les détritus humains qui sont aussi importants. Et si il
s'avérait qu'il faille contrôler le nombre de ces oiseaux, n'existe-t-il pas d'autres méthodes plus éthiques comme la
protection des bâtiments, les pigeonniers, les graines anticonceptionnelles ?
Savez-vous comment les entreprises de dépigeonnage « sérieuses », donc susceptibles de travailler avec vous,
tuent les pigeons de ville ? Ils les mettent à mort au moyen de deux méthodes : par le gaz carbonique et/ou par un
caisson à vide. Ces méthodes font souffrir les pigeons. Tous les scientifiques ont montré que ces procédés sont inacceptables,
comme employés en France, pour euthanasier tous les animaux (nous savons que pour tuer les pigeons
on utilise du CO2 pur à 100 % ce qui est horrible pour des oiseaux .). Vous trouverez plus bas quelques
avis d'experts vétérinaires qui le déclarent officiellement.
D'après nos renseignements vous utiliseriez les services de SERTEP (groupe Hygiène Action) pour les captures.
Sachez que nous surveillons très particulièrement cette entreprise à la réputation sulfureuse : nous n'avons
jamais pu savoir par quel moyen elle tue les pigeons et des témoins ont rapporté que ses employés étaient plus que
brutaux avec les oiseaux, au moment des captures (traces de sang). Nous avons demandé dernièrement un contrôle
des services vétérinaires de Seine-Saint-Denis, lieu où sont tués les pigeons.
D'autre part certains prétendent que le centre Georges Pompidou fait tuer les pigeons depuis plus de dix ans,
Association Loi 1901
Siège Social : 11, rue Gagnée 94200 Ivry sur Seine France. Tel : 01 46 71 18 36
Secrétariat / Service presse : B.P. 154, 94208 Ivry sur Seine Cedex Tel : 01 44 75 00 47 Fax : 01 44 75 37 74
Siret : 441717 816 00017 Site web : www.associationstephanelamart.com
soit des centaines de captures. En sachant qu'à chaque fois on en tue au minimum 100/200 on peut raisonnablement
estimer que 20 000 pigeons auraient été massacrés depuis la création du centre ... Le centre G Pompidou estil
un haut lieu de l'esprit ou un haut lieu de la barbarie ? "La barbarie est accessible à quiconque : il suffit d'y
prendre goût" Emil Michel Cioran.
Nous vous demandons donc d'arrêter ces tueries inadmissibles.
Dans l'attente d'une réponse,
Veuillez agréer, Monsieur le Président-directeur général, nos très respectueuses salutations.
Pascal Cousin
Bureau de Protection Animale
Association Loi 1901
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GAZ CARBONIQUE ET C.E.E.
Avis du comité scientifique sur la santé et le bien-être animal sur une demande de la commission concernant les
aspects biologiques et de bien-être portant sur les animaux utilisés dans la recherche scientifique
L'autorité européenne de sécurité des aliments a été sollicitée de donner un avis concernant la révision de la directive
86/609/CEE sur les animaux utilisés dans la recherche scientifique
Opinion of the Scientific Panel on Animal Health and Welfare on a request from the Commission related to “Aspects
of the biology and welfare of animals used for experimental and other scientific purposes”
EFSA-Q-2004-105
Adopted by the AHAW Panel on 14 November 2005
The EFSA Journal (2005) 292, 1-46 - Opinion on the “Aspects of the biology and welfare of animals used for experimental
and other scientific purposes”
EFSA was invited by the EU Commission to produce a scientific opinion concerning the “Revision of the Directive
86/609/EEC on the protection of animals used for experimental and other scientific purposes”.
Téléchargeable ici : http://cousin.pascal1.free.fr/opr03J0B.pdf
4.5.5 - Méthodes gazeuses
4.5.5.1.Exposition aux mélanges d'anhydride carbonique
Conclusions :
Le CO2 est aversif à tous les vertébrés, utilisés dans la recherche, qui ont été examinés. Quelques espèces ont même
de l'aversion pour de basses concentrations (10-20 % par volume en air), indépendamment de toutes additions. On ne
peut pas le recommander comme méthode unique de mise à mort humanitaire pour toutes les espèces. Le CO2 peut
être employé comme méthode d'euthanasie secondaire sur les animaux sans connaissance.
Des foetus de souris ne sont pas tués in utero dans un délai de 20 minutes quoique la mère ait est été tuée avec du
CO2, mais il est possible de tuer les formes néonatales avec du CO2.
Recommandations :
L'anhydride carbonique n'en devrait pas être employé comme agent exclusif dans les procédés d'euthanasie à moins
que l'animal n'ait été d'abord rendu sans connaissance, c'est-à-dire qu'il devrait être mis à mort aussitôt que possible. Il
est important que des méthodes aussi efficaces et non aversives déjà partiellement exploitées soient développées plus
à fond. Et il est temps que les personnes qui pratiquent les anciennes méthodes adoptent ces nouveaux mélanges de
gaz plus humanitaires.
Il serait inadéquat de placer un animal entièrement conscient dans un environnement gazeux connu comme nocif et
dont il ne pourrait pas s'échapper
Recherches futures :
La recherche sur l'euthanasie des animaux devrait suivre les directives de l'association internationale pour l'étude de la
douleur (International Association for the Study of Pain). De nouvelles méthodes de mise à mort humanitaire des animaux
qui utilisent des mélanges de gaz autres que ceux contenant du CO2 doivent être développées de façon urgente.
Le temps pour induire une perte de connaissance a été habituellement déterminé sur la base des comportements (par
exemple : ataxie) mais cette période d'induction doit être plus clairement définie grâce à des critères neurophysiologiques.
Une méthode objective pour mesurer la dyspnée est nécessaire pour démontrer et qualifier la dyspnée chez les animaux
de laboratoire (particulièrement les rongeurs), qui permette une quantification de la durée et de la sévérité de la
détresse des animaux exposés à tout mélange de gaz.
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LE CAISSON A VIDE
Ce procédé est autorisé (par un arrêté et par une directive européenne) pour les animaux élevés ou détenus pour la
production de viande, de peaux, de fourrures ou d'autres produits et pour les procédures de mise à mort des animaux
en cas de lutte contre les maladies contagieuses (cette autorisation ne vise donc pas les mises à mort des pigeons à
l'occasion d'une capture dans le but de limiter leur prolifération).
Mais :
Nous avons en notre possession une étude sur les effets physiologiques de la décompression datée de 1978 (obtenue
des USA) : Effect of Rapid Decompression and Associated Hypoxic Phenomena in Euthanasia of animals : A Review
- Nicholas H. Booth.
Téléchargeable ici : http://cousin.pascal1.free.fr/AVMA%20etude%20decom.pdf
Dont la conclusion est que l'induction de la perte de connaissance et la mort par décompression hypoxique n'est pas
douloureuse à condition que le vide soit fait lentement : 4000 pieds (d'altitude par rapport au niveau de la mer) par minute
pendant 10 minutes (soit 1220 mètres par minute). Donc une euthanasie par décompression devrait durer au
moins 10 minutes
Mais les caissons à vide, en France, font le vide instantanément (- 5 secondes) et mettent pour tuer entre 30 secondes
et une minute (au mieux mais parfois les chambres fuient et sont bricolées, ce qui augmente le temps pendant lequel
l'animal « explose ». La mort étant provoquée non par l'asphyxie mais par les effets physiologiques provoqués par la
décompression explosive.
Ce procédé est interdit dans la majorité des états aux U.S.A. Les gaz emprisonnés dans les sinus, les oreilles
moyennes, et les intestins des animaux se dilatent rapidement. Ce qui provoque un grand malaise avec une grande
souffrance. Quelques animaux arrivent à survivre au premier passage dans la chambre de décompression et sont de
nouveau décompressés à cause d'un dysfonctionnement de l'appareil, d'une erreur de l'opérateur ou parce que les animaux
arrivent à survivre dans des poches d'air et ils sont repassés dans le dispositif douloureux une seconde fois.
C'est un mauvais traitement à un animal et on peut même se demander si ce n'est pas un acte sanctionné par le code
pénal....... La loi française, en théorie, interdit un tel procédé mais avoir de bonnes lois c'est bien, encore faut-il les
respecter. Ce que notre gouvernement n'a pas fait ici, soutenu il est vrai par un groupe d'experts soutenant que cette
méthode est sans douleur.
Le rapport 2000 de l'American Veterinary Medical Association
http://cousin.pascal1.free.fr/rapport%20AVMA%202000.pdf indique, à la fin, dans sa liste des agents et méthodes inacceptables
pour euthanasier que :
La décompression est inacceptable pour l'euthanasie en raison de nombreux inconvénients.
(1) Beaucoup de chambres sont conçues pour produire un vide à une vitesse 15 à 60 fois plus rapide que ce qui est recommandé
comme optimum pour les animaux, avec pour résultat la douleur et une détresse attribuable aux gaz qui se
dilatent et qui sont emprisonnés dans les cavités du corps.
(2) les animaux immatures résistent à l'hypoxie, et de plus longues périodes de vide sont exigées avant que la respiration
cesse.
(3) la récompression accidentelle, avec le rétablissement des animaux blessés peut se produire.
(4) des boursouflages, des saignements, des vomissements, des convulsions, de l'urination, et de la défécation, qui
sont esthétiquement désagréables, peuvent se développer chez les animaux sans connaissance.
L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (généralement appelée FAO : Food and Agriculture
Organization, une organisation spécialisée de l’ONU) a publié en 2001 une brochure intitulée : "MANUAL ON
PROCEDURES FOR DISEASE ERADICATION BY STAMPING OUT" Dans le chapitre 3 méthodes d'abattage,
aux autres moyens physiques, la décompression est mentionnée. On y lit que la décompression est maintenant considérée
comme inacceptable.
The EFSA Journal (2005) 292, 1-46 - Opinion on the “Aspects of the biology and welfare of animals used for experimental
and other scientific purposes”
EFSA was invited by the EU Commission to produce a scientific opinion concerning the “Revision of the Directive
86/609/EEC on the protection of animals used for experimental and other scientific purposes”.
Téléchargeable ici : http://cousin.pascal1.free.fr/opr03J0B.pdf
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voir aussi le tableau n° 4 page 37 :
Les méthodes suivantes ne doivent pas être employées pour mettre à mort les oiseaux
....... décompression (caisson à vide) .......... anhydride carbonique (CO2)
Table 4 - Characteristics of methods for euthanasia of birds
« The following methods are not to be used for killing birds: neck crushing, decompression, exsanguination, carbon
dioxide, nitrous oxide, diethyl ether, chloroform, cyclopropane, hydrogen cyanide gas, trichlorethylene, methoxyflurane,
chloral hydrate, strychnine, nicotine, magnesium sulphate, ketamine and neuromuscular blocking agents »
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Georges Laurent,
Inspecteur Farm Sanctuary V.G