"France" Elles aimaient trop les animaux....

Publié le vendredi 23 septembre 2011

"France" Elles aimaient trop les animaux...

FESMY-LE-SART - Une centaine d’animaux ont été saisis dans une ferme, mercredi, pour manque de soins, à Fesmy-le-Sart, près du Nouvion- en-Thiérache.


[i] « Est-ce que mon cheval sera bien traité au moins ? », s'inquiète la jeune fille, les larmes aux yeux. « Mais oui, il sera dans un box », répond la responsable de l'association désormais en charge de l'animal.

Dans un petit corps de ferme, au n° 7 sur la route nationale, Corine Leroux réside avec sa mère et ses deux filles. Elles ont une passion commune, celle d'aimer les animaux, trop peut-être, au point qu'elles les accumulent.
En effet, on en compte une bonne centaine : 70 chiens, 11 équidés - ânes et chevaux -, 10 chèvres, deux moutons, des poules, etc. Les chiens avaient même fini par prendre possession de l'habitation, vivant au milieu des excréments, repoussant les propriétaires dans des caravanes !
« Un déchirement »

La DDPP (Direction départementale de la protection des populations) de l'Aisne a été saisie de l'affaire. Une mesure administrative a été prise à l'encontre de Corine Leroux. Mercredi, vers 10 heures, accompagnées des gendarmes de la brigade du Nouvion-en-Thiérache et des services vétérinaires du département, de nombreuses associations sont venues procéder à l'enlèvement. Parmi eux, la SDA d'Estourmel près de Cambrai, la SPAM d'Hirson et celle de Laon, l'association Canisenior, l'association Vagabond and Co, la fondation Assistance aux animaux et les Ecuries du Fief aux Loups.

Une vraie ménagerie, qui, si elle ne recevait peut être pas assez de soins vu le nombre de bêtes, ne manquait visiblement pas d'amour. Un déchirement pour cette dame que de voir partir ses compagnons à quatre pattes qu'elle appelle tous par leur prénom, des chiens munis d'un collier et paraissant en bonne santé. Elle dépensait pour les alimenter environ 600 euros par mois. Une somme rondelette, mais insuffisante pour nourrir la tribu.

Un mois pour se mettre en règle
Les gendarmes ont bien spécifié qu'il s'agissait d'une mesure administrative, et que Corine Leroux reste propriétaire de ses animaux. Le procureur de la République, lui, a donc donné un mois pour se mettre en conformité. C'est-à-dire déclarer les animaux, pucer les chevaux, nettoyer les bâtiments pour pouvoir les accueillir de façon décente et les faire suivre par un vétérinaire.
Les larmes aux yeux, Corine Leroux et Marie, l'une de ses filles, ont embrassé chaque chien avant d'aider les bénévoles des associations à les embarquer.

http://www.aisnenouvelle.fr/article/faits-divers-%E2%80%93-justice/elles-aimaient-trop-les-animaux

"COMBIEN Y A T-IL DE CAS COMME CELA EN FRANCE"