le 14/03/2012LONDRES - Le blocus britannique sur les animaux de laboratoire menacerait la recherche. LONDRES - La recherche médicale au Royaume-Uni est fragilisée par le fait que les compagnies aériennes et de ferries refusent d'importer des animaux destinés à la recherche, sous la pression des associations de défense des animaux, mettent en garde des experts."Les patients, les politiques et l'opinion doivent se demander si nous allons accepter une situation où la recherche pour le développement de traitements efficaces est entravée en raison de l'opposition d'une minorité," a souligné Phil Willis, président du groupement des associations sur la recherche médicale, cité dans une enquête du Times.
Même si "une petite proportion" seulement des animaux de laboratoire utilisés au Royaume-Uni provient de l'étranger, ils "contribuent de manière significative au développement de nouveaux médicaments pour combattre les maladies", renchérit l'ancien ministre des Sciences Paul Drayson dans une tribune. Si cette situation perdure, "la recherche dans nos universités va diminuer et plus de gens vont souffrir et mourir".
Selon le Times, les compagnies de ferries ont décidé de ne plus transporter d'animaux de laboratoires, l'opérateur du tunnel sous la Manche observe la même politique, ainsi que la plupart des compagnies aériennes.
Une porte-parole de la compagnie de ferries P&O a confirmé à l'AFP avoir décidé cet été de ne plus transporter d'animaux de laboratoires, "sous la pression des groupes anti-vivisection"."Nous allons nous retrouver isolés du reste de l'Europe et cela aura un impact très important sur la compétitivité du Royaume-Uni et le très bon travail de beaucoup de laboratoire britanniques", a averti sur la BBC Dominic Wells, du Collège vétérinaire royal.
Le secrétaire d'Etat chargé des Sciences David Willetts a assuré que le gouvernement s'efforçait de parvenir à un accord entre l'industrie de la recherche et les transporteurs pour que le Royaume-Uni conserve "une recherche de haut niveau".
Cet accord prévoirait une reprise des importations en échange d'un code de bonne conduite sur les conditions d'acheminement des animaux de laboratoire.
La recherche médicale au Royaume-Uni est fragilisée par le fait que les compagnies aériennes et de ferries refusent d'importer des animaux destinés à la recherche, sous la pression des associations de défense des animaux, mettent en garde des experts.
"Les patients, les politiques et l'opinion doivent se demander si nous allons accepter une situation où la recherche pour le développement de traitements efficaces est entravée en raison de l'opposition d'une minorité," a souligné Phil Willis, président du groupement des associations sur la recherche médicale, cité dans une enquête du Times.
Même si "une petite proportion" seulement des animaux de laboratoire utilisés au Royaume-Uni provient de l'étranger, ils "contribuent de manière significative au développement de nouveaux médicaments pour combattre les maladies", renchérit l'ancien ministre des Sciences Paul Drayson dans une tribune. Si cette situation perdure, "la recherche dans nos universités va diminuer et plus de gens vont souffrir et mourir".
Selon le Times, les compagnies de ferries ont décidé de ne plus transporter d'animaux de laboratoires, l'opérateur du tunnel sous la Manche observe la même politique, ainsi que la plupart des compagnies aériennes.
Une porte-parole de la compagnie de ferries P&O a confirmé à l'AFP avoir décidé cet été de ne plus transporter d'animaux de laboratoires, "sous la pression des groupes anti-vivisection".
"Nous allons nous retrouver isolés du reste de l'Europe et cela aura un impact très important sur la compétitivité du Royaume-Uni et le très bon travail de beaucoup de laboratoire britanniques", a averti sur la BBC Dominic Wells, du Collège vétérinaire royal.
Le secrétaire d'Etat chargé des Sciences David Willetts a assuré que le gouvernement s'efforçait de parvenir à un accord entre l'industrie de la recherche et les transporteurs pour que le Royaume-Uni conserve "une recherche de haut niveau".
Cet accord prévoirait une reprise des importations en échange d'un code de bonne conduite sur les conditions d'acheminement des animaux de laboratoire.
http://www.20minutes.fr/sciences/897863-blocus-britannique-animaux-laboratoire-menace-recherche