Le végétarisme
Etre végétarien, c’est ne pas manger de la chair animale et c’est aussi se nourrir sainement, en respectant la nature et la planète.
Dans son livre « les sauterelles à sabots », Rifking écrivait que les bovins étaient les plus mauvais convertisseurs d’énergie. En effet, pour nourrir un bovin dont la viande destinée à l’espèce humaine n’est qu’une petite partie de son cadavre, il faut des tonnes et des tonnes de céréales. Rifking disait aussi que les récoltes céréalières mondiales destinées à nourrir les bovins suffiraient à supprimer la faim dans le monde.
Il ne faut pas non plus oublier que la viande c’est du cadavre dont l’état de décomposition est entré en action, que dans un steak il n’y a que 20 % d’apport pour l’organisme et 80 % de toxines à éliminer.
Contrairement à la croyance populaire, il n’y a pas beaucoup de fer dans la viande, le fer se trouve surtout dans les légumes verts. Les calories peuvent se trouver dans la nature. Pour celui qui les digère, les céréales complètes amènent beaucoup à l’organisme et les légumes et les fruits sont pleins de vitamines.
Pour ceux qui mangent des œufs - certains disent ceux qui mangent des œufs ne sont pas végétariens - mais cela se discute, car en général les végétariens le sont par respect de l’animal, pour ne pas digérer le martyr comme l’a si bien dit Marguerite Yurcenar (écrivain historienne belge première femme à être entrée à l’Académie Française) et pour manger des œufs, on ne tue pas et on ne torture pas pour se les procurer sauf bien entendu les œufs d’élevage en batterie mais on peut les éviter.
Enfin, il y a les végétariens et les végétaliens, ces derniers ne mangent aucune protéines animales, même pas le fromage, souvent parce qu’ils ne veulent pas profiter du lait des vaches au détriment de leurs veaux et je trouve cela très louable.
Pour terminer, je dirais que le végétarisme et encore plus le véganisme sont le début du respect de la vie animale et de la planète. Ne pas tuer pour manger, répartir les récoltes dans le monde et ne pas cultiver intensivement ce qui provoque la déforestation. Dans un article de la Dernière Heure, j’ai lu que les excréments en surnombre des élevages industriels sont plus mauvais pour l’ozone que l’échappement des véhicules.
En un mot, celui qui se nourrit correctement en évitant de tuer, respecte mieux son corps et la planète qui l’abrite. Bien dans son corps et bien dans sa tête est une vérité que les végétariens et les végétaliens pratiquent et c’est pour cette raison qu’ils sont moins souvent malades que les carnivores, moins agressifs aussi.
Cela s’explique, les défenses immunitaires des végétaliens et des végétariens travaillent contre les virus et les microbes et pas contre les mauvaises toxines contenues dans la viande.
Dans l’Antiquité une étude avait été faite et on avait remarqué que les peuples végétariens étaient nettement moins agressifs que les peuples carnivores, cela est toujours d’actualité, celui qui mange la chair qui est remplie de toxine par la souffrance, la peur, ne peut être ni bien dans sa tête ni bien dans son corps.
Donc, pour vivre en harmonie avec soi-même et la nature, il faut éviter ce qui perturbe le corps et l’esprit. Le végétarisme et le véganisme sont le début du respect de la vie, la sienne, celle des animaux et celle de la planète.
Nancy Petitjean
Végétarienne depuis 20 ans, aucun manque, anémique pendant des années, problème résolu après deux ans de végétarisme ce qui a étonné son médecins traitant.
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Ven 15 Déc - 1:41