Trafic de chiens: 16 animaux découverts ensanglantés.

Belgique: Trafic de chiens: 16 animaux découverts ensanglantés.



Lors d’une descente chez un récidiviste bien connu, la police judiciaire et l’inspection médicale ont découvert seize chiens ensanglantés détenus dans des conditions proches de l’horreur.Bien connu des services de police, Quentin D, 23 ans, ne s’adonne pas qu’au trafic de bijoux volés.

Cet habitant de Gaurain est également à la tête d’un autre commerce très lucratif : celui des chiens. SudPresse nous apprend qu’alors que la police judiciaire et l’inspection judiciaire se rendait à son domicile mercredi pour procéder à son arrestation dans le cadre d’un recel de bijoux volés, les agents de l’Etat ont découvert seize chiens, des American staff et des Yorkshires, dans un état pitoyable."Des blessures terribles"Quentin D. détenait ces chiens daIl ne faisait aucun cas de ses animaux dont Margueritte Navez, la directrice du refuge Veeweyde de Tournai, raconte le calvaire : "Les chiens ont des blessures terribles (…) Tous les museaux des chiens étaient en sang. Ils avaient une muselière quasiment 24H sur 24 pour ne pas aboyer. Ils étaient entassés dans des cages de 50 cm avec une couche de crasse… Horrible."

Dans le seul but de faire "du rendement".
Il ne faisait aucun cas de ses animaux dont Margueritte Navez, la directrice du refuge Veeweyde de Tournai, raconte le calvaire : "Les chiens ont des blessures terribles (…) Tous les museaux des chiens étaient en sang. Ils avaient une muselière quasiment 24H sur 24 pour ne pas aboyer. Ils étaient entassés dans des cages de 50 cm avec une couche de crasse… Horrible."

Ce qui frappe surtout Margueritte Navez, c’est l’impunité dont bénéficie l’auteur de ces actes de violences."Tous les ans, nous allons récupérer de pauvres bêtes chez ce jeune homme. Mais rien ne change. Il recommence tout le temps. Il est temps d’agir. Ce garçon ne doit plus avoir de chien chez lui."Mais comment faire pour dissuader les trafiquants de s’adonner à un commerce si lucratif ?Dans le cas de Quentin D, les chiots étaient vendus 400 euros pièce alors que ceux-ci n’avaient parfois que 10 jours. "Impensable" pour Margueritte Navez.Et de continuer : "Aujourd’hui le plus important et de les faire soigner. Après on verra s’il est possible de les faire adopter. Pour l’instant ils n’ont montré aucune agressivité. Hormis un seul mais il est vraiment famélique."

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