castration sans douleur des porcelets
une honte, encore, et y'en a des tonnes d'articles comme ça, hallucinant, morceau choisi en gros et rouge, toujours considéré comme du matériel, mot comme rendement,fourniture...etc... et non compassion, être sensible, non non rien, et après nous donnons des conseils en tant que pays civilisés aux autres, arrhrhrhaaaaahhr
http://193.247.189.70/agrihebdo/journal/artikel.cfm?id=52382
élevage porcin
Castration sans douleur des porcelets
Le Symposium
ProSchwein à la
Haute école suisse
d'agronomie
a permis de faire
le point sur les travaux des chercheurs en
matière de castration des porcelets.
Environ 140 personnes ont participé au séminaire de clôture dans l'aula de la Haute école suisse d'agronomie. Les chercheurs ont présenté les résultats de leurs travaux. Un invité de l'INRA (Institut national de recherche agronomique) en France a résumé la situation au niveau européen. Le coût des différentes solutions proposées a également été évalué. Trois voies ont été explorées: la castration sous anesthésie, la castration par vaccination et l'engraissement des mâles non castrés. Pour l'instant les bouchers et la grande distribution ne montrent aucun signe clair d'ouverture et comptent sur la fourniture de mâles qui auront été castrés sous anesthésie dans les premiers jours de vie. Comme lecoût supplémentaire induit est lié à une nouvelle prescription, il serait normal qu'il soit inclus dans la calculation du produit fini, mais rien n'est moins sûr.
Dès le 1er janvier 2009 la castration conventionnelle du porcelet sera interdite. Cela signifie que la castration effectuée dans la première semaine de vie ne pourra être faite que sous anesthésie. Lors de la fixation de l'entrée en vigueur de cette interdiction, le législateur a tenu compte d'un délai suffisant pour permettre aux spécialistes de la médecine vétérinaire de développer des méthodes applicables dans la pratique.
Suisseporcs a initié le projet de recherche ProSchwein afin de proposer des alternatives à la castration conventionnelle. Ces travaux ont été financés principalement par Suisseporcs, l'OFAG, l'OVF et les deux grands de la distribution. Grâce à l'engagement de la Haute école suisse d'agronomie (HESA) qui a pris la direction du projet, plusieurs alternatives seront proposées dans le rapport final du professeur Peter Spring et de son équipe. Il souligne que la mise en place de solutions alternatives à la pratique actuelle représente un défi considérable pour tous les acteurs de la chaîne du porc.
Au niveau européen, la tendance à long terme est de renoncer à la castration. Cela ne nécessite aucune intervention et correspond complètement aux attentes des milieux de la protection des animaux. Pour l'instant, ce sont seulement l'Angleterre, l'Irlande, l'Espagne et le Portugal qui engraissent des mâles non castrés.
Essai à Zurich
Une mise en valeur des résultats dans la pratique -- soit la production de 600 verrats sur l'exploitation qui appartient à la ville de Zurich et un essai comparatif à Agroscope ALP (Posieux) -- ont confirmé les attentes des producteurs: la production de verrats permet une meilleure mise en valeur de l'aliment et assure des carcasses de qualité supérieure. Par contre, les animaux sont moins tranquilles et la croissance journalière n'est que de 770 grammes contre 830 grammes pour les mâles castrés et l'indice de graisse n'est pas optimal.
Le problème reste de détecter de façon systématique les 5% d'animaux qui présentent des odeurs indésirables. A titre expérimental, le «nez électronique» est opérationnel. Une détermination de la teneur en phéromones connues à l'origine de ces odeurs dure environ 3 minutes. Il faudrait contrôler au moins trois porcs par minute dans les abattoirs de grande capacité pour ne pas ralentir le rythme de la chaine d'abattage.
D'autre part la fiabilité à 100% n'existe pas. Dans le cadre des essais, 95% des animaux présentant des odeurs ont été mis en évidence soit un risque de 2 à 3%o. Quelle est la limite de tolérance pour le consommateur? Impossible Aujourd'hui de répondre à cette question et personne n'est prêt à prendre un risque qui pourrait provoquer une baisse de la consommation de viande de porc.
Le programme KAG Freiland, une production de niche en Suisse allemande, a choisi de ne plus castrer les porcelets. Des produits de charcuterie crue ont pu être dégustés dans le cadre du symposium mais ils n'ont pas convaincu tout le monde.
Pour le long terme, la sélection sur le critère des odeurs sexuelles et un mode d'engraissement permettant de réduire l'âge à l'abattage apporteront également une partie de la solution pour renoncer définitivement à la castration chez le porc.