Une fameuse ménagerie(22/05/2008)
au domicile d'un Sérésien. Ce n'était pas la première fois
SERAING Ce mercredi en début d'après-midi, les policiers sérésiens ont fait une bien belle découverte dans une habitation de la rue des Tailleurs à Seraing, en région liégeoise. Chez lui, un Sérésien détenait 42 serpents, quatre lézards et trois caméléons. Tout ce petit monde a bien évidemment été saisi.
Les serpents étaient des couleuvres, des boas constrictors et des pythons molures mesurant jusqu'à deux mètres de long. Les animaux étaient détenus dans des vivariums se trouvant dans la cave et le living.
Dans le garage, les policiers ont également découvert une cinquantaine de rats, dont plusieurs couples reproducteurs. Ces rats étaient bien sûr destinés à l'alimentation des reptiles. Vu la présence en nombre de tels animaux, les services de l'hygiène ont été avertis.
Ce Sérésien a expliqué avoir acheté ces animaux sur Internet dans le but d'en faire un commerce. Or, pour ce faire, un permis d'environnement est nécessaire. Permis dont il ne dispose pas. De plus, les reptiles étaient détenus dans des conditions jugées aléatoires. Du coup, tous les animaux ont été saisis afin d'être confiés à l'ASBL Carapace qui collabore avec le parc Paradisio.
Quant aux rongeurs, ils ont été pris en charge par la SPA (Société protectrice des animaux) de Liège.
Un caïman en 2006
Pour la petite histoire, ce n'est pas la première fois que ce Sérésien se fait prendre en défaut. En septembre 2006, les policiers avaient déjà fait à son domicile une découverte pour le moins exotique... Intervenus à la suite d'une dispute conjugale, les policiers s'étaient retrouvés nez à nez avec un caïman de 1,2 mètre et quatre serpents, dont un python molure de 3,5 mètres et un boa constrictor de 2,5 mètres.
C'est à la demande du parquet de Liège que les policiers sérésiens se sont rendus ce mercredi au domicile de ce Sérésien. Pour la détention de ce type d'animaux en vue d'en faire un commerce, sans autorisation préalable, ce Sérésien risque une peine pouvant aller jusqu'à trois ans de prison.
J. Def.