(GB)Douze mille Galgos disparaîtraient chaque année...

LONDRES CORRESPONDANT


(GB)Douze mille Galgos disparaîtraient chaque année victimes de la cruauté des éleveurs....



Maltraités, abandonnés, vendus pour la vivisection, tués d'une balle dans la tête : c'est le lot de nombreux lévriers de course au Royaume-Uni. Douze mille d'entre eux disparaîtraient chaque année, victimes de la cruauté des éleveurs et de l'indifférence des autorités. Plus de 500 meurent chaque année faute de soins vétérinaires lors des épreuves. Et encore les statistiques ne représentent-elles qu'une estimation. Combien de décès douteux sont classés comme accidents ?



C'est ce mur du silence que la Société contre la cruauté dans le sport a décidé de briser. "La fermeture de Walthamstow est une bonne nouvelle. L'industrie parle beaucoup de bien-être animalier, mais ne fait rien en pratique pour arrêter la maltraitance", indique Barry Hugill, porte-parole de la League Against Cruel Sports, à la pointe du combat contre les mauvais traitements infligés aux chiens, particulièrement à la fin de leur carrière. La vie professionnelle d'un lévrier est de trois à cinq ans. En raison de l'entraînement intensif, leur espérance de vie est inférieure à la moyenne, autour de dix ans.



Deux récentes affaires de lévriers martyrs ont provoqué une vive émotion. La presse a révélé que Charles Pickering, premier éleveur du pays, cédait les animaux non sélectionnés pour les courses au laboratoire de vivisection de l'université de Liverpool. Par ailleurs, un homme à tout faire de Durham, dans le nord de l'Angleterre, est poursuivi par la justice pour avoir exécuté à la carabine des centaines de chiens à la demande d'éleveurs. Il était payé 10 livres pour chaque chien abattu et enterré dans son champ.


FACILITER L'ADOPTION
Face aux protestations, le gouvernement travailliste a confié une enquête à Lord Donoghue, ancien secrétaire d'Etat à l'agriculture, sur le fonctionnement du secteur. Tout en se prononçant en faveur d'une meilleure protection des animaux, le pair défend le maintien du système d'autoréglementation actuellement en place. En revanche, la commission parlementaire chargée du bien-être des animaux préconise l'instauration d'un régime statutaire copié sur celui des courses de chevaux.


"Les lévriers font de fantastiques animaux de maison", proclame une banderole placée au milieu de la piste de Walthamstow par le British Greyhound Racing Board. L'organisme affirme investir un tiers de ses revenus, soit 4 millions de livres (5 millions d'euros), pour faciliter l'adoption des "athlètes", ce que contestent les organismes de défense des bêtes.

http://www.levriers-en-danger.fr/viegalgos.htm
Marc Roche

Quelle tristesse. Aujourd'hui c'est seulement pour faire de l'argent. Les photos dis tous.

georgeslaurent a écrit:

LONDRES CORRESPONDANT


(GB)Douze mille Galgos disparaîtraient chaque année victimes de la cruauté des éleveurs....



Maltraités, abandonnés, vendus pour la vivisection, tués d'une balle dans la tête : c'est le lot de nombreux lévriers de course au Royaume-Uni. Douze mille d'entre eux disparaîtraient chaque année, victimes de la cruauté des éleveurs et de l'indifférence des autorités. Plus de 500 meurent chaque année faute de soins vétérinaires lors des épreuves. Et encore les statistiques ne représentent-elles qu'une estimation. Combien de décès douteux sont classés comme accidents ?



C'est ce mur du silence que la Société contre la cruauté dans le sport a décidé de briser. "La fermeture de Walthamstow est une bonne nouvelle. L'industrie parle beaucoup de bien-être animalier, mais ne fait rien en pratique pour arrêter la maltraitance", indique Barry Hugill, porte-parole de la League Against Cruel Sports, à la pointe du combat contre les mauvais traitements infligés aux chiens, particulièrement à la fin de leur carrière. La vie professionnelle d'un lévrier est de trois à cinq ans. En raison de l'entraînement intensif, leur espérance de vie est inférieure à la moyenne, autour de dix ans.



Deux récentes affaires de lévriers martyrs ont provoqué une vive émotion. La presse a révélé que Charles Pickering, premier éleveur du pays, cédait les animaux non sélectionnés pour les courses au laboratoire de vivisection de l'université de Liverpool. Par ailleurs, un homme à tout faire de Durham, dans le nord de l'Angleterre, est poursuivi par la justice pour avoir exécuté à la carabine des centaines de chiens à la demande d'éleveurs. Il était payé 10 livres pour chaque chien abattu et enterré dans son champ.


FACILITER L'ADOPTION
Face aux protestations, le gouvernement travailliste a confié une enquête à Lord Donoghue, ancien secrétaire d'Etat à l'agriculture, sur le fonctionnement du secteur. Tout en se prononçant en faveur d'une meilleure protection des animaux, le pair défend le maintien du système d'autoréglementation actuellement en place. En revanche, la commission parlementaire chargée du bien-être des animaux préconise l'instauration d'un régime statutaire copié sur celui des courses de chevaux.


"Les lévriers font de fantastiques animaux de maison", proclame une banderole placée au milieu de la piste de Walthamstow par le British Greyhound Racing Board. L'organisme affirme investir un tiers de ses revenus, soit 4 millions de livres (5 millions d'euros), pour faciliter l'adoption des "athlètes", ce que contestent les organismes de défense des bêtes.

http://www.levriers-en-danger.fr/viegalgos.htm
Marc Roche

Je trouve dégueulasse que de tel choses se produisent encore de nos jours.Ces gens devraient se faire maltraîter comme ils le font ça leurs donneraient une idée des sévices qu'ils font endurer à leur animal.