Espagne : Une bien triste histoire !!
La maltraitance dure et perdure en Espagne.Voici un témoignage bien triste...Bonjour à tous,
Je suis Jorge, je vous envoie les photos (tristes, très tristes ces photos).
C’est l’histoire de Centella et Relampago, deux galguitos, dont la fin a été celle que vous pouvez apprécier.
Depuis plus de trois semaines, Mario (avec son chien Attila) et moi-même nous avions vu deux galgos faméliques qui rodaient autour de la zone industrielle des Villares, chacun de notre côté avant de faire connaissance, nous leur donnions à manger, mais la situation était difficile car il y a beaucoup de trafic dans cette zone industrielle et Centella, le plus gentil et confiant des deux, avait déjà été buté par une voiture.
J’ai donc essayé de les conduire au refuge, c’est à ce moment là que j’ai fait la connaissance de Mario, en le voyant un jour avec un des galgos et Attila (son chien), il m’a dit qu’il leur donnait à manger et que la zone était dangereuse pour eux à cause du trafic, il m’a donc proposé de m’aider pour essayer d’attraper Relampago, car Centella se laissait prendre sans difficultés tellement il était gentil.
Nous avons donc convenu de nous retrouver vendredi 6, après le boulot, j’ai demandé des cachets pour les mettre dans la nourriture de Relampago, et attendre jusqu’à ce qu’il s’endorme (car il passait sont temps couché sur un vieux matelas que nous lui avions posé là) et les conduire ensuite dans un hangar que mon patron me cédait, puis aller samedi matin avec eux jusqu’au refuge.
Mais tout a mal tourné ce vendredi là, après avoir laissé la nourriture vendredi matin et voir que l’eau était à sa place, à midi quand je suis parti manger je n’ai plus vu les galgos, et l’eau n’était plus à sa place, et pareil l’après midi en allant au travail ; ensuite j’ai retrouvé Mario et il m’a dit qu’il avait vu les galgos à midi, c’est la dernière fois qu’il les a vus.
Un voisin nous a raconté qu’une voiture a buté un des galgos et la pauvre bête est allée mourir à la porte de Mario, son seul ami avec moi, au seul endroit où il avait reçu un peu d’amour.
C’est quand même bizarre, car dans ce cas où se trouve l’autre galgo ? Nous savons tous qu’ils reviennent toujours où on leur donne à manger. Et où se trouve l’eau que je leur avais laissée ? En plus, ils jettent un chien dans une benne à ordures, pour brouiller les pistes ?
Il se trouve que quelqu’un a téléphoné à la Mairie de Villares pour signaler la présence des ces animaux, et oh coïncidence ! quand les employés municipaux arrivent pour arranger un trou sur la chaussée, les chiens disparaissent, le jour même où nous allions les sauver.
Centella, je ne t’oublierai jamais, en trois semaines tu as pu recevoir l’amour que personne avant ne t’avait donné, tu as été un chien gentil et affectueux, en ton nom et souvenir nous essaierons d’aider tous les autres chiens.
Relampago, je souhaite que ton sort n’ait pas été celui de ton frère (moi je le cherche toujours, au cas où), mais je crains bien qu’il gît quelque part sur les terres de la zone industrielle.
Quel a été votre délit ? Celui de naître à cause d’un maître qui vous a abandonné à votre sort et Dieu sait quoi encore, vivre et vouloir donner de l’affection et être aimés dans un monde dominé par celle qui se fait appeler l’espèce la plus intelligente mais qui n’est autre que la plus aberrante, destructrice, vomitive qui soit.
Un chien, un animal, moins intelligent que le super homme, donner de l’amour sans rien recevoir en contre partie.
Un homme t’enlèvera tout et en plus il te demandera de le remercier.
En votre mémoire, et celle de tant d’autres.
Excusez ce long texte, mais je me sentais très mal vis-à-vis de ces deux bêtes, je les aimais. J’aimerais savoir et me trouver face à qui a fait ça, je saurai alors pourquoi l’espèce humaine est la plus destructive de toutes.