Bonjour à tous!
L'arrivée des NACs dans notre biotope provoque toujours des excés: un animal acheté par caprice finit souvent abandonné... Ainsi, des institutions comme le parc PARADISIO/PAIRIDAISIA ( voir le bateau-pirate avec l'ASBL CARAPACE), ont ouvert des endroits pour les recueillir afin de sensibiliser le public à ce problème.
En région bruxelloise, ce sont les perruches qui font débat. A Koekelberg, elles provoqueraient même des nuisances sonores!
Olivier Beck, de "Bruxelles-Environnement" a proposé des solutions mais la lecture de cet article vous fera frémir: car une des options est le meurtre de ces perruches!
Or, ces pauvres oiseaux n'ont pas demandé à finir entre les mains de propriétaires irresponsables qui les ont abandonnées!
Par contre, l'autre solution de Monsieur Beck, la stérélisation, me semble une bonne chose.
J'ai aussi mon avis sur la question.
Et pourquoi pas aménager une volière pour les perruches ( que l'on caturerait avec précaution) dans un espace réservé aux NACs abandonnés? On pourrait proposer au public de verser une somme libre ( qui servirait à l'entretien des animaux ) pour y pénétrer à des heures bien limitées ( pour ne pas perturber les animaux!) : au moins, cela serait un fleuron de plus au milieu culturel bruxellois et les gens se sensibiliseraient au problème des NACs!
Invasion de perruches à Bruxelles (Belgique) Actuellement, on dénombre plus de 10.000 perruches dans le ciel bruxellois, alors que ces oiseaux exotiques n'étaient à peine qu'une quarantaine à Bruxelles il y a 40 ans. Une présence en nombre qui menace les espèces d'oiseaux indigènes, rapporte samedi le journal [i]La CapitaleAlors qu'en 2007, Bruxelles Environnement (l'Institut bruxellois pour la gestion de l'environnement) avait dénombré quelque 7.000 perruches, c'est aujourd'hui environ 10.000 spécimens qui survolent les communes de la capitale. "Oui, nous remarquons une évolution exponentielle du nombre de perruches", explique Olivier Beck, de Bruxelles Environnement.
Cette évolution n'est pas sans poser des problèmes environnementaux puisque la perruche à collier, l'une des trois espèces de perruches présentes à Bruxelles, concurrence les espèces d'oiseaux indigènes et les chauve-souris.
La Région prépare ainsi un plan d'action, comprenant diverses mesures, afin d'encadrer le phénomène. "Si le plan le juge utile, il faudra à l'avenir en capturer certaines et les stériliser ou les tuer. Mais nous n'en sommes pas encore là", souligne encore Olivier Beck. (belga)