"Les amis des bêtes s'attaquent aux cirques animaliers"
Vous pouvez voir la vidéo ici, le reportage se trouve à 32:47
http://s.tf1.fr/FluxJt/jt20d26022007/jt20d26022007.asx
Nicole
-----Message d'origine-----
De la part de Antoine Comiti
Envoyé : lundi 26 février 2007 22:11
Objet : [vg] Le Figaro : "Les amis des bêtes s'attaquent aux cirques
animaliers"
1) Reportage de LCI aujourd'hui sur la controverse sur les animaux dans les
cirques, avec interview de Caroline Lanty, la nouvelle présidente de la SPA.
http://tf1.lci.fr/infos/sciences/0,,3401178,00-animaux-cirque-coup-gueule-sp
a-.html
2) Article dans le Figaro :
http://www.lefigaro.fr/france/20070224.FIG000000637_les_amis_des_betes_s_att
aquent_aux_cirques_animaliers.html
Les amis des bêtes s'attaquent aux cirques animaliers CYRILLE LOUIS.
Publié le 24 février 2007
Actualisé le 24 février 2007 : 22h10
*Girafes, hippopotames et rhinocéros seront bientôt proscrits sous les
chapiteaux.*
UN VENT d'inquiétude souffle sur les quelque 180 cirques animaliers de
France. Sous la pression de plusieurs associations de protection des bêtes,
le ministère de l'Écologie envisage en effet de limiter le nombre d'espèces
pouvant être détenues en ménagerie. Dans les toutes prochaines semaines, un
nouvel arrêté devrait proscrire girafes, hippopotames et rhinocéros sous les
chapiteaux. *« Et ce n'est qu'un début*, exhorte la présidente de la SPA,
Caroline Lanty : *dès à présent, nous appelons à la stérilisation des
animaux sauvages vivant dans des cirques pour qu'à terme cessent ** les
situations de maltraitance dont ils sont trop souvent victimes. »*
Selon un recensement effectué par les services vétérinaires en février 2004,
les cirques français hébergent 1 222 bêtes sauvages dont 30 éléphants,
505 félins, 42 ours, 95 singes et 131 serpents. Pour détenir ce type de
bêtes, chaque établissement doit obtenir un certificat de capacité et, au
terme d'un arrêté publié en 1978, *« offrir aux animaux de bonnes conditions
de détention »*. *« Or, *s'indigne Muriel Arnal, présidente de l'association
One Voice*, les enquêtes que nous menons dans les ménageries révèlent de
graves situations de maltraitance **: presque partout, les animaux sont
stressés par le transport, détenus dans des cages exiguës, violentés par les
dresseurs et déprimés par la solitude. »*
*Enchaîné dans le noir*
À l'appui de leurs revendications, ces associations rappellent que plusieurs
incidents ont récemment impliqué des bêtes de cirque. Le 11 février, un lion
de 3 mois, vraisemblablement échappé d'une ménagerie, a été trouvé errant
dans un quartier d'Avignon. Le 15, une cage aux tigres s'est écroulée à
Perpignan, où une mère de famille s'est trouvée nez à nez avec un fauve.
Huit mois plus tôt, à Sorgues (Vaucluse), un éléphant d'Asie avait
mortellement blessé un homme qui avait pénétré dans son enclos.
Confrontées à des manquements manifestes à la réglementation, les
associations n'hésitent plus à saisir la justice. En janvier 2006, la
confiscation d'un éléphant nommé « Vicky », alors âgé de 42 ans et enchaîné
dans le noir en permanence, a ainsi été ordonnée par un tribunal de
Seine-et-Marne, qui a depuis condamné le propriétaire du cirque à
1 000 euros d'amende. Le 15 février dernier, le tribunal d'Annecy a de même
ordonné la saisie de cinq lions, un tigre, un hippopotame et cinq serpents
aux dépens du cirque Luigi Zavatta.
*« Ces quelques dérives ne doivent pas jeter l'opprobre sur le milieu du
cirque qui, dans l'ensemble, traite les animaux avec beaucoup de soin*,
relativise le président du Syndicat national du cirque, Gilbert Edelstein.
*Aujourd'hui, nous sommes inquiets de voir une association en perte de
vitesse comme la SPA tenter de mobiliser l'opinion contre nous. D'ailleurs,
si les autorités tentent d'interdire l'emploi des animaux sauvages, nous
devrons appeler nos
14 millions de spectateurs à descendre dans la rue. »*
Pris entre deux feux, le ministère de l'Écologie hésite pour l'heure sur la
voie à suivre. *« Compte tenu de l'intérêt du public pour les
cirquesanimaliers, il paraît difficile de les interdire purement et
simplement comme cela a été fait en Autriche*, relève-t-on dans l'entourage
de Nelly Olin. *Pour autant, la légitime protection des animaux nous incite
à envisager une restriction progressive des espèces autorisées. »*