(Belgique) Des massacres autorisés de castors en Wallonie

Massacres de castors en Wallonie.


12 familles de castors ont été massacrées par un haut-fonctionnaire wallon, sans aucun fondement valable et en toute illégalité.

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Bonne lecture.

Staff

"La vidéo" De très belles images, malheureusement l’homme ne fait que de détruire la nature et son environnement !

je croyais que ces animaux étaient protégés!

Bonjour,

Ils sont protégés mais il y a des dérogations !

Nous sommes très inquiets concernant ce dossier.

A Suivre...

Nous demandons à Monsieur Lutgen, Ministre de la Région Wallonne qu'une enquête soit organisée

afin de faire toute la lumière sur cette triste histoire.

Bonjour à tous,

Nous vous demandons d'écrire à Monsieur le Ministre charger de la Ruralité afin de lui faire part de votre désapprobation

concernant les Massacres de Castors dans sa Région.

Il est urgent d'organiser une enquête afin de connaître la vérité sur ces meurtres.

Nous vous en remercions d'avance.

Staff

Un courrier a été envoyé..

NAMUR - Un collectif de protection de la nature, La Coalition Nature, a dénoncé les décisions prises par un haut fonctionnaire wallon d’autoriser le « massacre » de 12 familles de castors.

http://www.lavenir.net/Article/Detail.aspx?articleID=DMF20111107_00072621

Bonsoir,

Merci de nous faire parvenir la réponse de Monsieur le Ministre.

Benoît LUTGEN
benoit.lutgen@gov.wallonie.be

À 'Georges Laurent'


Cher Monsieur Laurent,

Votre courrier électronique m’est bien parvenu et a retenu ma meilleure attention.


Le castor est le plus gros rongeur de Wallonie. Il a disparu de nos contrées à la fin du 19ème siècle, alors qu’il occupait une place prépondérante dans nos écosystèmes. 100 ans plus tard, il est de retour chez nous, depuis 1998.


La caractéristique de cette espèce est qu’elle est capable de modifier son environnement (abattage d’arbres, construction de barrages) pour l’adapter en fonction de ses besoins vitaux et pour améliorer sa circulation dans l’eau. Il agit ainsi directement et positivement sur l’écosystème et sur les possibilités de développement de nombreuses autres espèces.


Moins de 15 ans après cette réintroduction, la population wallonne de castors est estimée à plus de 1.000 individus et plus de 250 sites permanents ont été répertoriés. Ce développement commence à montrer ses limites. La présence de castors peut provoquer des risques pour la sécurité tels que la rupture des digues, des inondations d’habitations, de routes, de voies de chemin de fer et de terrains forestiers et agricoles,… A Gouvy par exemple, c’est une crèche qui était menacée d’inondations.


Au vu des difficultés de coexistence du castor avec son milieu, l’espèce, bien que protégée, doit être gérée. La régulation naturelle du castor est impossible en Wallonie dans la mesure où ses prédateurs comme l’ours brun, le loup, le lynx, ne sont plus présents chez nous.


Dans ce contexte, le 22 juin 2010, le Conseil supérieur wallon de la conservation de la nature (6 représentants d’associations environnementales, 6 scientifiques et 6 représentants d’autres Conseils) s’est prononcé favorablement sur une stratégie générale de gestion du castor.


Dans ce cadre-là, l’administration peut octroyer des autorisations de régulation de castors. Ces dérogations ne sont données qu’en dernier recours, lorsqu’après analyse, il s’avère que les différentes solutions possibles, telles que la destruction de barrage, ne permettent pas d’assurer la sécurité.


Restant à votre disposition, je vous prie de croire, cher Monsieur Laurent, à l’assurance de mes sentiments très distingués.




Benoît LUTGEN

Date: 16/12/2011

Qui veut la peau des castors ?

Les barrages à Pécrot ont été détruits. La commune risque une sanction

ENVIRONNEMENT GREZ-DOICEAU La saga des castors à Grez-Doiceau continue ! Alors que les autorités avaient promis de se montrer vigilantes, que la Région wallonne avait clairement signalé qu’il était hors de question de toucher aux barrages hormis ceux installés sous le pont de la Petite Marbaise, à Pécrot, l’impensable s’est produit.



Lors de travaux de curage, les barrages ont été totalement détruits et le dispositif placé pour permettre d’éviter les débordements d’eau a été démonté.

Pas de quoi ravir l’échevine de l’Environnement, Audrey Martin, furieuse de la situation. “Les murs de l’administration ont vibré lorsque j’ai appris cela mais visiblement, chacun se renvoie la balle et on ne sait qui a donné son accord pour exécuter cela !”, ne décolère pas l’échevine.

Celle-ci rappelle qu’elle a conscience des soucis générés par la présence des rongeurs mais signale être contrainte de respecter la législation.
“Je prône donc une gestion raisonnée de la population des castors, destinée à les contenir dans la zone naturelle protégée située aux alentours de l’étang de Pécrot.”

Et d’indiquer que “des mesures doivent être prises pour limiter les nuisances provoquées par cet animal sur les terres agricoles et les parcelles habitées voisines. Il est particulièrement nécessaire de faire en sorte qu’ils ne remontent pas les cours d’eau pour atteindre les villages de Pécrot et d’Archennes situés en amont.”

Mais voilà, maintenant que les barrages sont détruits, les castors, très intelligents, ne manqueront pas d’en reconstruire d’autres. Et si cela ne se fait plus au même endroit, cela pourrait être dans une zone d’habitats. Inutile de dire la catastrophe que cela occasionnera en cas de débordement du cours d’eau aux portes des maisons !
L’échevine préviendra la Région wallonne en vue de trouver une solution qui arrange tout le monde même si elle sait que des sanctions sont possibles.

Il faut rappeler également que les castors sont des espèces protégées en voie de disparition et que la gestion de l’espèce avait été inscrite au contrat de rivière Dyle-Gette.
Saul

http://www.dhnet.be/dhjournal/archives_det.phtml?id=1214664