La mise à mort d'un chien a été filmé (belg)

De : mérinos <muscade@scarlet.be>
Envoyé : mercredi 13 décembre 2006 22:13:15
À : "al 2 Anim_Net" <animal_net-FR@yahoogroupes.fr>
Objet : La mise à mort d'un chien a été filmée

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La mise à mort d'un chien a été filmée (13/12/2006)

Le copain du bourreau a filmé la scène avec son téléphone portable avant de
diffuser les images

NEUFCHÂTEAU Deux jeunes gens, à peine en âge d'être jugés par une
juridiction d'adultes, ont été condamnés par le tribunal de Neufchâteau à
une peine de travail de 50 heures, ou à trois mois de prison en cas de
non-exécution.

Jonathan et Sébastien se sont rendus coupables de cruauté envers les
animaux. Des faits commis à la fin du mois de décembre 2005 dans le centre
de l'Ardenne.

Jonathan avait alors reçu un chien qu'il emmène chez son copain Sébastien.
Mais le chien se montre agressif, allant jusqu'à mordre un cheval
appartenant à Sébastien. Le père du jeune homme lui demande alors de se
débarrasser de l'animal. Les deux propriétaires du chien s'exécutent. "On
n'avait pas d'argent pour le faire euthanasier ou le placer dans un chenil.
On a alors tenté de l'empoisonner avec de la mort-aux-rats, explique l'un
d'eux au tribunal. Mais cela n'a pas fonctionné. On a alors attaché le chien
pour éviter qu'il se débatte. Puis, on l'a frappé à mort."

Un témoin choqué a dénoncé les faits

Pendant que l'un frappe le chien, le second filme la scène avec son
téléphone portable. Des images ensuite diffusées auprès de leurs amis.
Choqué par les images, l'un d'eux avait dénoncé les faits à la police. Une
plainte qui a abouti en correctionnelle.

Dans son jugement, le tribunal met en avant "une rare cruauté et le fait que
les prévenus vont se délecter de leur exploit au point de le faire partager
par d'autres. Il est également regrettable qu'aucun adulte responsable n'ait
estimé devoir intervenir pour résoudre ce problème différemment".

La peine est toutefois modérée en raison du jeune âge des prévenus, et pour
ne pas hypothéquer leur avenir professionnel.

Laurence Brasseur

© La Dernière Heure 2006