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| Peine ferme requise contre le marchand Pascal Delcourt | |
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georgeslaurent Admin
Nombre de messages : 9568 Age : 80 Localisation : (Belgique) Date d'inscription : 26/11/2006
| Sujet: Peine ferme requise contre le marchand Pascal Delcourt Mer 31 Oct - 12:02 | |
| mardi 30 octobre 2012 Maltraitance animale à Ogy: peine ferme requise contre le marchand Pascal Delcourt OGY - Le parquet requiert une déchéance à vie du droit de détenir des animaux envers Pascal Delcourt, marchand d’Ogy, accusé de maltraitance.L’ASBL « Animaux en péril » espère une issue différente en appel, pour « lutter contre le sentiment d’impunité »Emois : Hier matin, au palais de justice de Mons, se tenait le procès en appel de Pascal Delcourt, marchand d’animaux d’Ogy, pour maltraitance animale. Pour rappel, le 27 mars 2012, le prévenu avait été condamné à 16 mois de prison et une amende de 1375€, avec un sursis total de 5 ans, par le tribunal correctionnel de Tournai. Une peine jugée trop clémente par l’ASBL Animaux en péril, constituée partie civile, qui a fait appel, tout comme le Parquet.« Un sentiment d’impunité » Le Ministère public et les parties civiles ont plaidé pour la dissociation des dossiers de «faux et usages de faux» et la maltraitance animale. Selon l’Avocate générale, l’accusé est coupable de six types d’infractions différentes. «Je propose de regrouper d’une part celles d’ordre «réglementaire», qui relèvent de la même intention délictueuse, à savoir contourner les formalités administratives (NDLR : la traçabilité et l’enregistrement des animaux), et toutes celles relevant de la maltraitance animale. Car même s’il est allergique aux lourdeurs administratives, M. Delcourt aurait pu veiller au bien-être de ses animaux. Or, il y a une absence totale de prise de conscience de l’accusé que l’animal est un être vivant et pas un objet. Avec le premier jugement, il est conforté dans son attitude inadmissible par le sentiment d’impunité. Or, les premiers faits remontent à 1998, et à chaque fois, après une légère amélioration, il retombe dans ses travers. Il se gausse des autorités et de la justice. Dès lors, son absence d’antécédents judiciaires ne doit pas constituer une faveur.» Trois ans de prison et 1000€ d'amende?Le ministère public requiert trois ans d’emprisonnement et 1000€ d’amende, sans sursis, pour les délits «réglementaires» ainsi que 500€ d’amende et l’interdiction de détenir des animaux à vie pour la maltraitance envers les moutons, équidés et chiens (de 2009 à 2011), si les dossiers sont scindés. Ou 4 ans d’emprisonnement et 1500€ d’amende, toujours sans sursis, s’ils ne le sont pas. Me Bernard Dapsens, conseil des parties civiles, abonde dans le même sens : «Ce n’est pas parce qu’il a commis une infraction considérée comme «plus grave» qu’il doit échapper à la sanction la plus importante à nos yeux : l’interdiction de détenir des animaux. » Jean-Marc Montegnies, président d’Animaux en péril, venu avec une délégation assister au procès, se réjouit du réquisitoire du ministère public : «Elle représente la justice, elle n’a aucun parti pris et, uniquement sur base de l’analyse des pièces objectives du dossier, donc les nombreux PV de la Police, de l’Afsca et du bien-être animal, elle demande la même chose que nous. Ca me rassure. »Victime de diabolisationMe Gérard Rivière, conseil de l’accusé, ne conteste aucun des faits reprochés à son client, mais estime les demandes d’application de l’article 40 à son égard comme exagérées. Selon lui, l’avocate générale serait « tombée dans le panneau » des personnes qui « se sont donné comme objectif de l’empêcher d’exercer sa profession » et qui exerceraient sur lui un «harcèlement quotidien». Il déplore également le fait que la presse soit «complice» de cette diabolisation. Selon lui, l’application de l’article 40 serait un non-sens : «La Cour ne peut pas lui interdire d’exercer son métier! Cela aurait pour conséquence la ruine de sa famille et l’explosion de son ménage. Il doit rembourser 750€ par mois pour son hangar. Et que va-t-il faire de ses 8 hectares de terre? Il sera SDF! Le rôle de la justice n’est pas de punir à tous crins mais d’appliquer une peine forte et dissuasive, ce qu’était celle de la première instance. » Sur le fond du dossier, Me Rivière relève plusieurs procès-verbaux «positifs» des services d’inspection (de 2011), soulignant des «améliorations» (présence de nourriture et d’eau, soins vétérinaires…). Notons toutefois que Pascal Delcourt lui-même a affirmé que les 106 chevaux qu’il possède actuellement font l’objet d’une saisie conservatoire de l’AFSCA depuis plusieurs mois. L’arrêt est attendu pour le 26 novembre prochain.L’affaire remonte à avril 2011. Une centaine de chevaux avaient été laissés à l’abandon dans une prairie. Les animaux étaient maigres et infestés par la vermine.http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20121030_00225557&pid=1659913#photoset | |
| | | georgeslaurent Admin
Nombre de messages : 9568 Age : 80 Localisation : (Belgique) Date d'inscription : 26/11/2006
| Sujet: Re: Peine ferme requise contre le marchand Pascal Delcourt Jeu 1 Nov - 22:52 | |
| Jose espérer que le tribunal ne trouve pas des circonstances atténuantes ? | |
| | | georgeslaurent Admin
Nombre de messages : 9568 Age : 80 Localisation : (Belgique) Date d'inscription : 26/11/2006
| Sujet: Re: Peine ferme requise contre le marchand Pascal Delcourt Mer 19 Déc - 23:35 | |
| Maltraitance animale à Ogy: décourageant pour Animaux en péril !MONS/ATH/LESSINES/OGY - La 3e chambre de la cour d’appel de Mons n’a pas revu d’un iota, ou peu s’en faut, le jugement (clément) à l’endroit d’un marchand d’Ogy. Pascal Delcourt, un marchand d’animaux d’Ogy, a été condamné à une peine de 16 mois de prison avec sursis et à une amende de 1 375 €, également avec sursis. L’homme était poursuivi pour des faits de maltraitance d’animaux, ainsi que faux et usage de faux durant une période allant de 1999 à avril 2009.Comme le tribunal de 1re instance de Tournai, la cour d’appel de Mons a décidé de ne pas scinder les préventions de «faux et usage de faux» et de «maltraitance d’animaux» comme le réclamaient l’avocat général, Anne Maschietto, ainsi que l’association «Animaux en péril», qui s’était constituée partie civile.L'association espérait une interdiction de détention d'animaux.Jean-Marc Montegnies, président d’Animaux en péril, pense que le système judiciaire est en décalage par rapport à la société.
Jean-Marc Montegnies, quel est votre sentiment après cet arrêt ?
La déception est énorme parce que nous étions en droit d’être relativement optimistes ; l’avocate générale avait demandé au juge de prononcer la mesure d’interdiction de détention, dans sa forme la plus sévère. Si la Cour avait suivi ce réquisitoire, Pascal Delcourt n’aurait plus pu détenir un seul animal, y compris même un lapin.On imagine que vous allez être particulièrement attentifs aux conditions dans lesquelles M. Delcourt va exercer son activité ? Oui, il fait partie des gens que nous devons surveiller le plus. Mais ce n’est pas facile pour nous ; cela l’est d’autant moins en cette période où les animaux sont détenus dans un grand hangar. Il est donc impossible, à moins de nous mettre nous-mêmes hors la loi, d’aller vérifier ce qui s’y passe. C’est décourageant, mais nous allons devoir repartir à zéro, reconstituer un dossier, cela avec je l’espère la bonne collaboration des services d’inspection vétérinaire qui continueront à surveiller la situation et à établir des procès-verbaux. Il y a des infractions en matière de maltraitance, mais également sur le plan sanitaire. La réalité judiciaire n’est pas en phase avec la société ? C’est tout à fait évident. La population est en attente de plus de sévérité vis-à-vis des faits de maltraitance animale. Manifestement, le système est en décalage par rapport à ces attentes. C’est vrai aussi dans d’autres domaines, mais ce n’est pas une raison. Nous devons évoluer. Ghandi disait qu’on juge l’évolution d’une nation à la façon dont elle traite les animaux. On attend davantage de respect à l’égard des animaux, mais malheureusement le système judiciaire, soit est complètement sourd, soit il a décidé de rester en décalage. C’est une question de culture sans doute. Peut-être faudrait-il légiférer ?C’est évident. La ministre Onkelinx a fait des déclarations intéressantes en prônant la tolérance zéro lors d’une visite en nos locaux. Cela a eu un effet, je crois. Mais la ministre n’a pas de pouvoir d’injonction sur le pouvoir judiciaire. Au niveau législatif, il est grand temps que la loi soit plus sévère. Prenons simplement l’exemple de la France qui n’est pas connu pour être en faveur des animaux : la législation prévoit 30 000 € d’amende et deux ans de prison pour celui qui commet une infraction en matière de maltraitance animale.http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20121218_00245854 | |
| | | georgeslaurent Admin
Nombre de messages : 9568 Age : 80 Localisation : (Belgique) Date d'inscription : 26/11/2006
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