Menaces de fermeture du refuge Fondation Brigite Bardot

Menaces de fermeture du refuge de la Mare Auzou (27)
La Fondation Brigitte Bardot tient à faire entendre sa voix



Paris, le 7 mai 2008 – Depuis 1992, la Mare Auzou, seul refuge de la Fondation Brigitte Bardot situé dans l’Eure, reçoit les animaux abandonnés ou maltraités.



Victime plusieurs fois de vagues d’abandons, qui ont immanquablement fait augmenter le nombre de ses résidents, le refuge est désormais menacé de fermeture par une association de riverains.



S’étant toujours donné les moyens pour se conformer à la réglementation, la Fondation Brigitte Bardot tient à faire entendre sa voix afin que cet « arche de Noé » normand puisse conserver sa mission d’intérêt publique et maintenir son activité dans cette région.



Une implication locale forte

Créée en 1992, la Mare Auzou est implantée au sein d’un site de 8 hectares à Saint-Aubin-le-Guichard, dans l’Eure. Elle contribue pleinement à l’économie locale en dépensant plus de 500 000 € par an en fournitures diverses (foin, nourriture, soins vétérinaires…) auprès d’entreprises locales. 34 emplois ont ainsi été créés en faveur de personnes issues de la région.

De plus, la Mare Auzou remplit au quotidien son rôle d’utilité publique en collaboration avec les réseaux locaux liés à la détresse animale en intervenant sur leur demande (Gendarmerie, DSV…).

Soucieux de limiter au maximum les éventuelles nuisances sonores, le refuge limite les visites au public à un jour par mois.

Où se situe l’incompréhension ?

Quatre personnes, résidant à quelques kilomètres du refuge, et ayant récemment créé une association, se plaignent des aboiements de chiens pouvant parvenir du refuge.

Rappelons que la Fondation a déposé depuis plusieurs années une demande d’autorisation à la préfecture pour accueillir 200 chiens (au lieu de 50 prévus initialement), mais que le dossier est jusqu’à présent resté sans réponse.

Doit-on rendre responsable une association de protection animale des abandons massifs d’animaux de compagnie par des propriétaires peu scrupuleux ?

De plus, les menaces de licenciements sont réelles : moins d’animaux demandent évidemment moins de personnel à employer.

Afin de faire avancer l’affaire, une enquête publique a donc été ordonnée par le Tribunal administratif de Rouen afin de pouvoir clairement évaluer le niveau des nuisances.

Ce que souhaite la Fondation Brigitte Bardot

La Fondation Brigitte Bardot reçoit les animaux dans les meilleures conditions pouvant exister (accréditées par la DSV). Toujours disposée à dialoguer avec les riverains, elle a déjà fait de nombreux efforts en multipliant les plantations de haies.

Si elle n’obtient pas la régularisation du permis de détenir 200 chiens, la Fondation Brigitte Bardot demande aux instances publiques de veiller sur les animaux qu’elle ne pourra plus recevoir, car il est inconcevable d’euthanasier les nouveaux animaux recueillis. Et le risque existe…

Elle propose donc la construction d’un refuge public (et donc financé par les contribuables) qui traitera alors les demandes de la gendarmerie et de la DSV locales qu’elle ne pourra plus honorer.

La Fondation Brigitte Bardot se tient donc à disposition des pouvoirs publics locaux pour tout conseil concernant la conception et la construction de ce refuge public.