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 Kenya inquiet pour la survie de ses derniers rhinocéros

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georgeslaurent
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georgeslaurent


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MessageSujet: Kenya inquiet pour la survie de ses derniers rhinocéros   Kenya inquiet pour la survie de ses derniers rhinocéros Icon_minitimeDim 6 Juil - 16:15

Le Kenya inquiet pour la survie de ses derniers rhinocéros
De notre envoyée spéciale à Nairobi (Kenya) Isabelle Brisson
04/07/2008 | Mise à jour : 21:23 |
En quarante ans, la population de ces herbivores africains est passée de 70 000 à 3 700. En proie au manque de nourriture et à la mouche tsé-tsé, les rhinocéros noirs du parc du Meru (Kenya) ne se reproduisent plus.


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Dans les années 1980, le Meru était l'un des plus célèbres parcs du Kenya. Mais cette aire protégée d'une rare beauté, composée d'écosystèmes variés (savane arborée, bords de rivières et marécages) qui s'étend sur 5 000 km² au centre du pays, a été pillée par les braconniers et dévastée par les Somaliens en guerre. Ce qui a abouti à un effondrement de 90 % de la biodiversité et à sa fermeture dans les années 1990. Après sept ans de restauration, le Meru a été de nouveau déclaré «de classe mondiale» en juillet 2007 grâce notamment à une mobilisation internationale. Aujourd'hui, sa faune est placée sous la protection des rangers du Kenya Wildlife -Service (KWS), en particulier les rhinocéros blancs et noirs qui cohabitent dans ce sanctuaire.

Curieusement, les scientifiques du KWS qui surveillent ces grands herbivores de près ont remarqué que les rhinocéros noirs ne se reproduisaient plus. Or ces animaux africains sont menacés d'extinction. De 70 000 en 1970, leurs effectifs sont tombés, pour l'ensemble du continent, à 2 700 dans les années 1990 avant de remonter aujourd'hui à 3 700 individus dont 500 au Kenya. «Dans les années 2000, il ne restait qu'un rhinocéros blanc au Meru», raconte Jean-Pierre Marcelli, directeur du bureau de l'Agence fran¬çaise de développement (AFD), un établissement public dépendant des ministères des Affaires étran¬gères et de l'Environnement, à ¬Nairobi. «Nous en avons fait revenir une cinquantaine à prix d'or, autant de noirs que de blancs. Ils sont comptés deux fois par jour par les 50 personnes qui s'en occupent (un humain par animal) : de véritables pierres précieuses !»
Déplacés d'un parc à l'autre
Les scientifiques du KWS avancent deux explications possibles. La première est liée au manque de nourriture. Le rhinocéros noir se nourrit en effet de buissons présents en quantité insuffisante dans dans le petit territoire qui abrite ces ongulés (48 km2), alors que les blancs, qui, eux, se reproduisent normalement, mangent de l'herbe. Mais les chercheurs invoquent également la présence de la mouche tsé-tsé. Une étude en cours visant à caractériser les espèces de mouches en présence, grâce à 300 pièges installés dans les zones fréquentées par l'animal, vient d'être lancée. En effet, une seule espèce de glossine a la faculté de transmettre le trypanosome, le parasite responsable de la maladie du sommeil. «L'équilibre entre le milieu et le nombre d'animaux est primordial pour la reproduction, confirme le Dr Bernard Vallat, directeur général de l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE), mais il serait étonnant que la tsé-tsé soit déterminante chez des animaux sauvages qui ont résisté à la sélection naturelle depuis des temps immémoriaux.»
D'une manière générale, et pour les besoins du tourisme, qui représente 20 % du PNB du Kenya, les animaux sauvages sont déplacés d'un parc à l'autre. Outre les rhinocéros, 4 000 d'entre eux, dont des éléphants, des girafes réticulées, des zèbres de Grévy une espèce menacée des impalas ou des léopards, l'ont été à grands frais dernièrement, dont 1 800 animaux en une seule fois. «C'est le plus gros transfert jamais enregistré dans un parc», indique Robert Njue, directeur de la conservation au KWS.
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