28/08/2009
Deux rapaces soupçonnés d'attaques de promeneurs abattus en Loire-AtlantiqueUn couple de buses variables a été abattu en Loire-Atlantique après plusieurs attaques de l'un de ces oiseaux contre des promeneurs entre mai et juillet à Sucé-sur-Erdre (Loire-Atlantique), a-t-on appris vendredi auprès de la LPO.
Entre mai et juillet, une buse variable, dont l'envergure dépasse un mètre, s'était attaquée à plusieurs promeneurs, principalement des joggeurs, causant des lacérations du cuir chevelu et des griffures chez ses victimes.
La buse attaquait par derrière, se cachant dans les haies avant de faire une chandelle et de piquer directement sur la tête de sa victime prise au dépourvu.
L'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) a obtenu en raison de ces circonstances exceptionnelles une autorisation afin de pouvoir "réguler" le rapace à l'origine de ces attaques.
Pour tenter d'identifier l'oiseau à l'origine des méfaits, un technicien de l'ONCFS déguisé en joggeur a tenté de le provoquer mais sans succès. Les attaques centrées sur un secteur particulier ont néanmoins permis de localiser un couple de buses particulièrement agressif occupant un nid où nichaient deux petits.
"Il n'y a pas eu de flagrant délit mais les lieux d'attaques étaient près du nid", a expliqué à l'AFP Pascal Coiffard, de la Ligue de protection des oiseaux (LPO).
La capture s'avérant difficile à mettre en place, les deux buses ont été abattues courant juillet. "Depuis il n'y a pas eu d'attaques à ma connaissance", a précisé M. Coiffard.
Espèce protégée, la buse variable est commune en France mais ses attaques sur l'homme sont rares
http://www.ladepeche.fr/article/2009/08/28/661883-Deux-rapaces-soupconnes-d-attaques-de-promeneurs-abattus-en-Loire-Atlantique.html
01/09/2009
Des étangs interdits d'accès dans la Loire après la mort de 200 oiseaux.
ROANNE, 31 août 2009 (AFP) - L'accès à des étangs situés dans des gravières près du fleuve Loire a été interdit à Perreux et Roanne (Loire) après que quelque 200 oiseaux ont été repêchés morts par les pompiers, a-t-on appris lundi, auprès de la sous-préfecture de Roanne et des pompiers.
La chasse, la pêche et les activités nautiques dans les gravières de Mâtel sont interdites "à titre de précaution" en attendant de connaître la cause de cette mortalité, annonce la préfecture de la Loire dans un communiqué.
Quelque 200 oiseaux, des cygnes, des canards, des poules d'eau, des hérons, des cormorans, des foulques,..., ont été repêchés dans ces gravières depuis une semaine, selon la sous-préfecture de Roanne et les pompiers.
Les premières analysés pratiqués "ont permis d'exclure l'infuenza aviaire hautement pathogène H5N1", indique la préfecture de la Loire dans son communiqué
"Il y a de fortes probabilités pour que cette mortalité soit due au botulisme aviaire", lié à la chaleur, a affirmé Joël Mathurin, sous-préfet de Roanne, à l'AFP.
Des prélèvements effectués sur des oiseaux vivants doivent permettre de confirmer cette hypothèse dans la semaine, selon la préfecture de la Loire.
Le botulisme aviaire est provoqué par une bactérie, le clostridium botulinum, qui se développe par fortes chaleurs dans des eaux stagnantes. Ne présentant aucun risque pour l'homme, à moins d'ingérer des oiseaux morts, le botulisme aviaire se traduit chez les volatiles par une atteinte nerveuse menant à une paralysie croissante et au décès par noyade, asphyxie ou arrêt cardiaque.
ld-jb/cnp/luc