Andibel monte au créneau
Si l'interdiction de vendre des chiens et chats en magasin devait être
approuvée en séance plénière de la Chambre, 3.230 emplois directs seraient
menacés de disparition du jour au lendemain, affirme l'ASBL Andibel, qui
regroupe 500 établissements commerciaux d'animaux de compagnie. La
commission de la Santé de la Chambre a adopté jeudi dernier un amendement en
ce sens, à l'initiative de la députée Magda De Meyer (SP.A) Andibel estime
que la justification avancée par Mme De Meyer est uniquement basée sur
l'aspect surpeuplement des refuges, toute la faute étant rejetée sur
l'ensemble des établissements commerciaux jugés coupables sans autre forme
de procès.
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Plus de 200 tortues de mer périssent au Bangladesh
Plus de 200 tortues, dont certaines pesant une vingtaine de kilos, ont été
retrouvées mortes ces sept der-niers jours le long du littoral du Bangladesh
dans le golfe du Ben-gale, ont rapporté lundi des res-ponsables du
gouvernement et des témoins." Environ 140 tortues ont été retrouvées mortes
le long des quatre kilomètres de plage"; a dit Mohammad Aminul Islam,
respon-sable-adjoint de la police du district de Cox's Bazar. Il a précisé
que d'autres tortues étaient en train de mourir sur les rivages de l'île
Saint--Martin, située à 35 km au large de Teknaf, à l'extrémité sud du
Bangladesh. Des pêcheurs ont précisé que des dauphins avaient également été
retrouvés morts. Les autorités n'ont pas d'explication pour l'ins-tant.
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http://www.dhnet.be/dhinfos/article.phtml?id=165722
En croisade contre les OGM (06/02/2007)
Greenpeace réclame un étiquetage obligatoire
BRUXELLES Chaque année, ce sont quelque 20 millions de tonnes d'OGM qui sont
importées dans l'Union européenne pour nourrir les animaux d'élevage. Le
tout, sans que la population ne soit informée de telles pratiques. Fervente
opposant aux organismes génétiquement modifiés, l'association Greenpeace,
par l'entremise d'une vingtaine de militants, a déposé symboliquement devant
le Berlaymont, siège de la Commission européenne, une pétition signée par
plus d'un million de citoyens européens opposés à l'usage des OGM.
L'objectif est de réclamer un étiquetage clair et obligatoire de tous les
produits alimentaires issus d'animaux nourris aux OGM.
"Cette pétition est un appel lancé à l'Union européenne pour que l'on arrête
de profiter des failles dans la législation pour tolérer l'entrée d'OGM dans
la chaîne alimentaire par la porte dérobée de l'alimentation animale", a
indiqué Marco Contiero, de Greenpeace Europe.
La pétition a circulé en 2005 et 2006 dans pas moins de 21 États membres de
l'Union européenne, dont la Belgique où quelque 30.000 signatures ont été
récoltées.
Actuellement, l'Union européenne impose que l'étiquetage fasse mention de la
présence d'OGM dans les aliments pour autant qu'ils en contiennent au
minimum 0,9 %. Cette mesure vaut également pour le fourrage donné aux
animaux d'élevage en Europe, mais les produits alimentaires qui sont issus
de ces animaux ne sont pas soumis à la législation actuelle. "Avec la
législation actuelle, les consommateurs n'ont pas d'autre choix que de
consommer des produits transgéniques" , dénonce encore Marco Contiero.
V. S.
© La Dernière Heure 2007
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http://www.dhnet.be/dhinfos/article.phtml?id=165720
Le H5N1 touche l'Europe (06/02/2007)
Le virus de la grippe aviaire menace l'Union européenne, prête à faire face
sans céder à la panique
BRUXELLES Le virus H5N1 est, certes, une menace pour l'être humain (on
dénombre 165 décès depuis son apparition en 2003), mais sa nouvelle
apparition en Grande-Bretagne ne doit pas pour autant semer la panique. Le
Commissaire en charge de la santé, Marcos Kyprianou, a assuré que les
autorités vétérinaires nationales et la Commission européenne feraient tout
pour empêcher la propagation de l'épidémie de grippe aviaire dans l'UE et
qu'elles prendraient toutes les mesures nécessaires en vue de localiser le
virus.
Treize pays européens ont été frappés par la maladie depuis début 2006. À
chaque apparition d'un nouveau foyer de contamination, se posent les mêmes
questions, à commencer par la nécessité ou non d'imposer une interdiction de
la volaille. Le confinement reste, dans la plupart des cas, la seule mesure
à prendre, ainsi que l'abattage des élevages où les cas ont été recensés (ce
qui a notamment été le cas en Grande-Bretagne, où 160.000 oiseaux ont été
abattus pour éviter la propagation du virus).
Une porte-parole de l'Union européenne a par ailleurs déclaré au Financial
Times qu'elle ne s'attendait pas à la mise en place d'une interdiction
commerciale :" L'année dernière, 14 cas ont été découverts dans différents
États membres et aucune suspension des importations n'a été exigée. Les
partenaires commerciaux ont confiance dans nos mesures".
Afin d'éviter tout problème, une zone de protection vétérinaire est aussi
introduite dans un rayon de trois kilomètres autour du lieu d'apparition de
l'infection. Il y est interdit de maintenir les volailles à ciel ouvert. Il
est également interdit de transférer de cette zone des volailles vivantes ou
mortes. En outre, une zone de contrôle vétérinaire est introduite dans un
rayon de dix kilomètres autour du foyer d'infection. Et dans le cas où une
contamination à l'homme devrait être suspectée ou détectée, des stocks de
vaccins (tamiflu) sont prévus en suffisance dans les États membres. Pas de
panique donc...
V. S.
© La Dernière Heure 2007