Le 10 février 2007
Mesdames, Messieurs,
Comme vous tout probablement, j’ai regardé l’émission de J.E. de ce 9 février au cours de laquelle un topo sur un cas de chenil à Saint-Anicet était présenté.
L’opinion émise dans ce texte n’engage que la Milice @nimale du Québec, un organisme sans but lucratif fondé à la mémoire de Marcell, victime d’une usine à chiots de Sainte-Justine de Newton. Nous sommes engagés à promouvoir l’information juste et pertinente ainsi qu’à freiner la prolifération des manufactures/hangars/cabanons/usines à chiens de la province. Pour que Marcell, comme des milliers d’autres, ne soient pas morts en vain dans la souffrance et l’indifférence.
La Milice @nimale du Québec et sa fondatrice Nicole Messier de même que nous le croyons tous ceux et celles qui supportent notre volonté de protéger adéquatement les animaux, sont profondément déçus de ce reportage qui laisse bien des téléspectateurs sur l’impression que « c’est pas si pire que ça les élevages... »
L’arrogance de Claude Gilles Pilon, qui tout comme bien des éleveurs connaît si bien INanima-Québec et le peu de pouvoir législatif accordé aux SPCAs, ironise avec hardiesse, ajoutant l’insulte à l’injure, sur la situation qui prévaut dans sa grange : température adéquate, chiens gras... Bon d’accord, les os qu’ils lancent aux chiens grelottant sont couverts de saletés et de copeaux de bois (irritant gastrique), les chaudières sales pour l’eau sont renversées, l’eau gelée, il y a de la neige à l’intérieur, un Pittbull est visiblement transi par le froid et malade, ses griffes semblent inconfortablement longues. Mais les chiens sont gras... De la laine minérale dans la pouponnière... Pas de fiches de contrôle pour les vaccins (connaît-il ce mot Claude Gilles Pilon ???) et le suivi vétérinaire (autre mot complexe... et onéreux !). La Milice @nimale du Québec, tout comme vous peut-être, a remarqué les gallons de javellisant à proximité de la nourriture... Autre non-conformité que INanima-Québec pourra consigner dans son rapport d’inspection...
Claude Gilles Pilon se vantait également d’avoir fourni des chiens aux corps de police ontariens. Pourquoi donc ne sont-ils plus ses clients ???
J.E. n’a pas montré une usine à chiots (comme ils l’avaient fait le 22 septembre 2006) car ils nous ont montré un petit élevage peu conforme mais, comme le prétend Claude Gilles Pilon, dans les normes minimales... Les téléspectateurs se diront : ce n’est pas si pire que ça là-dedans alors on peut bien acheter nos chiens dans les animaleries...
Et ainsi, en quelques minutes à peine, J.E. a détruit tout le travail acharné et continu fait BÉNÉVOLEMENT et GRATUITEMENT depuis une bonne trentaine d’années par ceux et celles (refuges, SPCA, éleveurs consciencieux, vétérinaires) qui s’évertuent, preuves à l’appui, à insister dans le sens contraire. Car nous savons et J.E. nous donne l’impression de ne pas vouloir savoir... De vouloir redorer l’image de INanima-Québec...
D’autre part, nous nous inscrivons en faux sur certaines des affirmations du Dr. Plasse. En effet, si ses commentaires étaient fort justes quant aux lacunes évidentes de ce chenil (et non pas usine... nous insistons), il a erré sur plusieurs points et nous voulons préciser :
Le prix du chien n’est en aucun cas un indice de sa provenance d’usine à chiots. Nos enquêtes et contacts avec ces éleveurs nous prouvent que très souvent un prix élevé est demandé. Dans un cas, on nous demandait plus de 1 500$ pour une femelle bouledogue anglais malade, difforme, aux dents érodées, à l’âge avancé... Pourtant, nous vous l’affirmons, elle vivait dans une usine à chiots, une grande délabrée, malodorante, sans eau, sans ventilation (odeur pestilentielle) où plusieurs de la centaine d’animaux étaient blessés et/ou malades. Dans un autre cas, on vendait une chienne Schnauzer miniature finie, qui ne pouvait plus apporter de chiots au moulin mercantile, pour plus de 600 $... À vous de juger...
Quand le Dr. Plasse, que nous respectons pour son expertise dans sa profession, affirme qu’on ne peut blâmer Inanima-Québec parce qu’ils n’ont pas de $... Comment se fait-il que des organismes comme la Milice @nimale du Québec qui ne reçoit aucune subvention, n’a pas d’inspecteur, réussit à visiter en un seul mois plus d’une dizaine d’endroits suspects (mais ne peux agir puisque n’a pas de mandat d’application de la L.R.Q. P-42, section IV.1.1...) sans AUCUN support financier, et que pendant ce temps INanima-Québec qui a plus de 600 000$ entrer dans ses coffres l’année dernières, deux inspecteurs, peut prétendre ne pas avoir les moyens. Allons donc ! Soyons logiques et consistants. Que nous sachions, INanima-Québec se vante d’avoir sauvé douze chats dans une résidence. Pourtant, INanima-Québec, lorsque des plaintes pour des résidences privées leur étaient adressées, répondait ne pas être en mesure de s’occuper de ces cas...
Nous remercions le Dr. Plasse de nous avoir raconté l’histoire de la petite chienne qu’il tenait dans ses bras. Car cette situation, nous l’avons aussi vue à Sainte-Justine de Newton et elle se répète à des centaines d’exemplaires. Les chiens non productifs, sont abandonnés (dans le meilleur des scénarios), tués sauvagement, enterrés parfois encore vivants (juste assommés...), brûlés (pour éliminer les traces...) et ce pour que d’autres les prennent en charge... Voilà comment rentabiliser leur ignoble entreprise !
Comment se fait-il que les SPA Montérégie, disposant de peu de ressources financières comparativement à INanima-Québec arrive efficacement à procéder à deux saisies en moins de deux semaines, dans des cas de cruauté et négligence évidentes, à traiter les rescapés convenablement, à les prendre dans leurs bras, les transporter adéquatement, les soigner et, dans leur refuge sans euthanasie, à leur assurer un confort respectueux de leur droit à la Vie. Tandis que INanima-Québec procède à une saisie avec brusquerie, voire rudesse, s’acoquine avec le Berger Blanc (où les euthanasies sont chose bien trop courante et souvent non justifiées), et que par la suite il nous est impossible de suivre la trace de ces rescapés d’un enfer pour probablement guère mieux qu’un purgatoire ou un autre enfer (laboratoire, autre usine, etc.). Ne nous étendons pas ici sur la triste réputation du Berger Blanc. Les images télévisées parlent d’elles-mêmes pour chacune de ces saisies et tout observateur avisé saura qui NE PAS appeler lorsqu’il voudra faire un signalement...
Des dizaines de refuges responsables et bénévoles ont offert leurs services à INanima-Québec mais n’ont toujours pas été contactés... Leur code de pratique qu’ils ont mis DEUX ans à transcrire n’est qu’une copie des codes des associations d’éleveurs consciencieux et des vétérinaires... Et encore, ils n’ont pas eu le... temps... de mettre sur papier un guide félin. Et depuis 2002 qu’ils existent, la version anglaise de leur site n’est pas encore prête... La liste serait encore longue...
En conclusion, quand le Dr. Plasse affirme que c’est incroyable tout ce qui se fait avec le peu de $ disponibles, il dit juste en ce qui concerne les SPAs et les petits refuges, mais pas pour INanima-Québec, soyons lucides !
Et c’est ce vétérinaire qui affirme, en toute justesse, que les petits organismes de sauvetage font un travail extraordinaire car plus de 300 animaux en une année ont été sauvés, information en ce qui a trait à la seule clinique du Dr. Plasse. Alors comprenez bien que ce sont ces organismes partout au Québec qui font le travail et non INanima-Québec.
Pourquoi avoir passé sous silence également le double conflit d’intérêts qui saute aux yeux et à la conscience relativement au conseil d’administration de INanima-Québec ???
Pourquoi ne pas avoir dénoncé que INanima-Québec outre le fait de ne pas agir dans les usines de chiots de façon adéquate, va jusqu’à en cautionner de nouvelles !!!
Pourquoi ne pas avoir contacté la Milice @nimale du Québec, un organismes des mieux informés en ce qui concerne cette triste situation de désengagement face aux usines à chiots de INanima-Québec qui a affirmé et je les cite : les usines à chiots, on ne veut plus en entendre parler...Et qui vous enverront leur lettre standard d’accusé de réception lorsque vous déposerez une plainte... Ou cette autre encore plus laconique si vous leur rappelez leur inertie, leur incompétence, leur indifférence maintenant reconnues jusqu’en Europe...
Pourquoi ne pas avoir consulté la Milice @nimale du Québec qui a en dossier des documents qui prouvent, hors de tout doute raisonnable, que INanima-Québec suite à une visite (annoncée ???) à Sainte-Justine de Newton avait en main un rapport montrant clairement qu’ils avaient outre le POUVOIR, le DEVOIR de fermer cet enfer où plus de 250 chiens agonisaient dans un état des plus pitoyables ??? Mais qu’ils ont préféré leur enseigner comment gérer leur indigne commerce ??? De qui, de quoi ont-ils peur, voilà la seule question qui subsiste encore... Marcell serait encore vivant aujourd’hui et des centaines d’autres comme lui...
Il serait temps que les médias sachent le travail qu’accomplit la Milice @nimale du Québec qui, de par ses lettres, contacts politiques, son travail minutieux d’enquêtes et de recherches, a colligé des preuves qui soutiennent nos allégations...
Comptant sur l’appui d’une équipe dynamique, bénévole et sincèrement dévouée à la protection des animaux et à l’éradication des usines à chiots du Québec, la Milice @nimale du Québec est à organiser La Grande Marche qui se tiendra fin mars, et ce tant à Montréal qu’à Québec. Un communiqué de presse suivra sous peu à ce sujet. Cet événement visera à offrir gratuitement au ministre Vallières les services des inspecteurs des SPCAs et de la Milice @nimale du Québec, puisse t il cette fois ne pas ignorer nos arguments solides, fondés, avérés et indéniables.
Il est temps que J.E. ainsi que les autres médias écrits ou parlés qui véhiculent l’information, souvent erronément, rencontrent la Milice @nimale du Québec. L’heure n’est plus à la dénonciation, mais à l’action. Pendant que INanima-Québec se bat pour avoir encore plus de $ pour justifier son laxisme, les animaux meurent et les chiens des usines à chiots souffrent. La Milice @nimale du Québec, tout comme les SPCA revendiquent auprès du ministre Vallières du MAPAQ le mandat d’application de la L.R.Q. P-42 section IV.1.1 pour que nos armées d’inspecteurs et de bénévoles compétents puissent enfin agir avec diligence, efficacité et fermeté afin de combler les lacunes évidentes de INanima-Québec occupé à organiser leur prochain tournoi de golf.
Il y a encore tant à faire : enregistrement obligatoire des éleveurs et animaleries, spécifications quant aux besoins propres à chaque espèce et race, empêcher les propriétaires privés et commerciaux de pouvoir reprendre ses victimes et/ou posséder d’autres animaux suite à une accusation de cruauté/négligence, etc. La Milice @nimale du Québec et les animaux dont elle se veut la voix tout comme les SPCAs, savent que nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes pour y arriver.
De grâce, informez-vous, questionnez, revendiquez pacifiquement et respectueusement, mais pour l’amour des animaux, agissez et maintenant !
Merci de bien vouloir visiter nos sites Internet pour de plus amples informations :
http://MiliceAnimaleMilitia.homestead.com et http://fermonslesusinesachiots.homestead.com
Nous sommes à votre entière disposition pour toute information complémentaire qui vous serait requise.
Acceptez les meilleures salutations de
Nicole & Marcell pour/for
la Milice @nimale du Québec - the Militia for @nimals in Quebec
http://MiliceAnimaleMilitia.homestead.com
Rencontrez / Meet with Marcell:
http://fermonslesusinesachiots.homestead.com
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Sam 10 Fév - 15:48