(F)Un chaton retrouvé écartelé, pendu et torturé..

Édition du dimanche 28 mars 2010

France/Beziers :Un chaton retrouvé écartelé, pendu et torturé

Griffon mordille la main de sa nouvelle maîtresse. Un petit chat en pleine forme… En apparence. Le vétérinaire qui l’examinera, cette semaine, diagnostiquera peut-être des séquelles de ce qu’il a subi.



Car Griffon revient de loin, même si une porte d’immeuble seulement le sépare de ses tortionnaires de La Devèze. On l’a retrouvé, la semaine dernière, pendu à un bloc de béton, les pattes écartelées et visiblement sodomisé avec un bâton abandonné à terre.

« J’avais l’habitude de le nourrir chaque matin, il errait dans le quartier, j’ai été horrifiée », explique celle qui l’a recueilli et qui préfère garder l’anonymat, par peur de représailles. La mère de famille a alerté Nathalie, présidente de l’antenne biterroise de l’association Chats
Libres, qui n’est pas étonnée de ce que l’on a infligé à l’animal. « En arrivant ici, il y a quatre ans, j’ai été sidérée de voir autant de misère animale dans une aussi petite ville que Béziers ; je n’avais jamais été confrontée auparavant à ce phénomène d’abandon et de misère animale ; ou peut-être qu’à Paris, il est perdu dans la masse alors j’y étais moins sensible », explique Nathalie. Et de raconter ces chats sans oreilles, ces cadavres retrouvés décapités, ces yeux crevés ! Alors elle se met à s’occuper des chats, à les nourrir avec les moyens du bord, souvent trouvés au fond des poubelles. Et quand on l’accuse d’en favoriser la prolifération, elle s’insurge : « Au contraire, avec l’association créée en septembre 2009, on les fait stériliser ! ».

A ses côtés, Monique, Nancy et Marie nourrissent, soignent, relaient la campagne de stérilisation de la mairie mais aimeraient un coup de pouce : « Une subvention, on ne fait pas les poubelles de gaîté de cœur ! Des croquettes, des couvertures, de la litière, des foyers d’adoption, et surtout un terrain et une chatterie ». Les filles ont créé leur blog et implantent dans des sites des petites cabanes en polystyrène. Leur but, éviter que les matous ne deviennent chair à torture. Nathalie cite Gandhi : « On reconnaît la grandeur et la valeur d’une nation à la façon dont celle-ci traite ses animaux ».

Chatslibresdebeziers@laposte.net

La présidente des "Chats libres" avec Griffon. Photo Pierre SALIBA
Annick KOSCIELNIAK
http://www.midilibre.com/articles/2010/03/28/A-LA-UNE-Un-chaton-retrouve-ecartele-pendu-et-torture-1167314.php5

Que de monstres dans la nature !!!!!!

La bêtise et la cruauté n'ont pas de limites...

mais quel horreur, pourquoi ne ferions nous pas les mêmes choses aux tortionaires ?!