lundi 13 septembre 2010SAINT-HUBERT - Depuis 3 ans, Brigitte Jolin, 61 ans, vit dans sa voiture. Aucun logement social ne peut accueillir son saint-bernard qu'elle ne veut pas quitter.Depuis le 10 juillet de cette année, la Franco-américaine Brigitte Jolin, 61 ans, a élu domicile dans sa voiture, à l'orée du bois sur la route Hurtebise-Amberloup, à Saint-Hubert. La dame accompagnée de son saint-bernard, un chien de 5 ans, vit dans la petite Peugeot blanche immatriculée en France. Une voiture qui bouge de temps à autre et qui intrigue les passants. « Parfois l'un ou l'autre passant s'arrête et me demande ce que je fais là. Puis, il y a les réguliers qui me proposent de l'aide : laver mon linge, aller prendre une douche chez eux, etc . », nous confie Brigitte.
Le parcours de la vie privée de Brigitte n'est pas simple. Et d'un point de vue administratif, la situation ne semble pas beaucoup plus claire. Elle ne bénéficie d'aucun revenu fixe. « De 2003 à 2006, j'ai vécu dans un mobil-home à Sainte-Ode, j'étais inscrite comme résidente, je bénéficiais d'un emplacement qui a été vendu. Je suis donc retournée en France jusqu'au 10 juillet de cette année », dit-elle.
Cette vie de « nomade » au grand air n'a pas l'air de lui déplaire : « depuis le temps que je vis comme cela, quand j'entre dans une maison je deviens claustrophobe ». Mais la saison hivernale approche et Brigitte n'envisage pas de passer un autre hiver entre les tôles.
Là pour les gens, pas pour les animauxLe service social de la commune est au courant depuis plusieurs semaines de la situation de la dame. Le président du CPAS, Joseph Marchal, se dit sensible au problème. « Nous connaissons la situation. Nous l'aidons dans les limites du possible, mais il y a des lois et des règles à suivre, et des conditions à respecter. Nous avons proposé divers logements à cette dame. Le dernier en date, c'était jeudi dernier. Mais cela ne va pas à cause du chien. Nous sommes là pour aider les gens et pas les animaux. Nous avons déjà solutionné plusieurs problèmes du genre mais les gens étaient plus coopérant. Ici, la dame ne veut pas quitter son chien et je peux la comprendre. Mais malheureusement nous n'avons aucun propriétaire dans les logements sociaux qui accepte les chiens », assure Joseph Marchal.Situation catastrophique
Quant à Brigitte « mon st-bernard, c'est ma béquille ! ».Personne ne peut rester insensible à cette situation et le président du CPAS se dit bien démuni
« Nous avons demandé à la dame des documents afin de pouvoir poursuivre une aide au revenu d'intégration social, mais rien ne vient. On ne peut pas non plus donner de l'argent venant des contribuables sans justification. En attendant on poursuit l'aide de diverses façons », déclare Joseph Marchal. Interpellée par la conseillère Cap 2006, Anne Félix, qui parle d'une situation catastrophique, l'échevine, Maryvonne Grymonprez rétorque que le CPAS fait son travail et qu'il y va de la vie privée des gens qui ne se déballe pas sur la voie publique. L'échevine Grymonprez et le bourgmestre, Claude Bonmariage, s'inquiètent auprès du président du CPAS afin de trouver des solutions. Les rencontres entre le service social et Brigitte Jolin, vont se poursuivre durant la semaine.
Journal l'Avenir du 13 septembre 2010
http://labrajack.over-blog.com/ext/http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=39034312&utm_source=lavenir&utm_medium=newsletter&utm_campaign=daily&utm_content=general-news https://lota029.1fr1.net/la-legislation-f12/les-droits-du-locataire-t82.htm Vous voulez vous aussi réagir et écrire un courrier au Bourgmestre ou vous faite un copier coller de cette lettre en y ajoutant votre nom et adresse.Monsieur Claude BONMARIAGE
bourgmestre@saint-hubert.be " Lota Animal Mon Ami" réagis !Monsieur le Bourgmestre
Après avoir pris connaissance d’un article parus le 13 septembre dans le journal l’Avenir :
http://labrajack.over-blog.com/ext/http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=39034312&utm_source=lavenir&utm_medium=newsletter&utm_campaign=daily&utm_content=general-news
Je suis indigné de voir que cette pauvre femme ne puisse acquérir un logement social, raison invoqué, dispose d’un chien. Serait il permit aux gestionnaire des logements sociaux de ne pas respecté la convention des droit de l’homme qui a été ratifier par le gouvernement Belge.
LE DROIT DU PROPRIETAIRE S'ARRETE...
OU COMMENCE LES DROITS DU LOCATAIRE
JURISPRUDENCE:
Par décision rendue le 21 octobre 1986 par le Tribunal Civil de Liège (parue dans la Jurisprudence de Liège, Mons et Bruxelles de 1987, p.578 et sq.), il a été jugé que l'interdiction totale de détenir un animal domestique quelconque porte atteinte au droit à l'intégrité de la vie privée et de la vie familiale que consacre l'art. 8,1 de la Convention de sauvegarde des Droits de l'Homme du 04.11.1950. Cette disposition prime sur le droit interne et doit être appliquée par les juridictions nationales.
Les particuliers ne peuvent instaurer des pénalités à caractère répressif, car le pouvoir répressif est hors commerce.
J’ose espérer Monsieur le Bourgmestre, que vous allez mètre tout en œuvre pour solutionner le problème de cette pauvre femme et de son chien.
https://lota029.1fr1.net/la-legislation-f12/les-droits-du-locataire-t82.htm Recevez Monsieur le Bourgmestre, toutes mes salutations respectueuses
Georges LAURENT
Responsable Service d’Inspection Farm Sanctuary VG /Waremme et Administrateur « Lota Animal Mon Ami »