Il abat le caniche de sa voisine à Mellet..

Dixy, un petit chien, a été tué d’une balle dans la nuque, en pleine rue, dans une petite cité de Mellet (Nord
de Charleroi). Sa propriétaire reste sous le choc. L’homme qui a tiré ce coup de feu, un voisin, a été interpellé par la police,
Présenté devant le magistrat, avant d’être relaxé.

Dixy a été abattu d’une balle de 22 long riffle, tirée par un de nos voisins !», s’étrangle Françoise Bouquiaux, la propriétaire du petit animal qui ne demandait rien à personne.

« Dixy, je l’ai depuis qu’il est tout petit, il était connu dans tout le quartier. Ce jour-là, comme tous les jours, je l’avais laissé sortir, pour faire son tour dans notre cité... Les policiers qui sont venus m’ont dit qu’il avait été abattu d’une balle dans la nuque, tirée à coup de 22 long riffle, par un voisin qu’on connaît bien ! » Ce voisin, un homme de 65 ans, a d’ailleurs été entendu le jour même, dans la foulée, par la police de la zone Brunau (dont dépend la petite commune de Mellet). « Il a été présenté devant le magistrat, mais pour être libéré dès le lendemain ! », s’étonne Françoise.

Georges, un homme solide, confirme les faits. « C’est vrai, j’ai pris ma 22 long riffle, mais je n’ai pas visé ce chien. J’habite le quartier depuis presque trois ans, et j’ai toujours vu cet animal se balader dans le quartier : il se faufile sans cesse sous les grillages, comme il le faisait dans notre jardin. Et vous savez ce qu’il faisait ? Il couvrait toutes les femelles du voisinage ! », confie Georges, dont la compagne possède justement une petite chienne, baptisée Lola. Celle-ci aurait déjà reçu à plusieurs reprises les « hommages » de Dixy. « Et c’est ce qui s’est encore passé ce mardi-là », confie Georges. « Dixy était dans notre jardin, collé sur Lola. Moi, j’ai voulu le faire fuir, en faisant du bruit ». D’où l’usage de son fusil. « J’ai tiré sur une dalle du jardin », assure Georges, « mais la balle a ricoché, pour atteindre le chien à la nuque. « Il n’a pas hurlé, mais est reparti d’où il était venu »... C’était pour mourir le long d’un trottoir, entre les habitations.

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