Belgique: Un poney abattu par balle !

jeudi 06 septembre 2012

Belgique: Un poney abattu par balle !

MANHAY - Inqualifiable, le geste qui a été posé à Dochamps. Un poney a été abattu par balle la nuit de lundi à mardi. Incompréhension et révolte pour tous.


Le poney a été sanglé, couché avant d’être achevé par balle.

Les mots manquent pour qualifier l’acte qui s’est passé la nuit de ce lundi à mardi dans la commune de Manhay, à Dochamps plus précisément, Mardi, Anais Rambo se rend dans la pâture où elle possède des chevaux et un poney. Avec une vive émotion dans la voix, elle se souvient : «C’était vers 13h15. J’apportais des carottes à mes animaux. J’ai constaté que mon poney n’était pas là. Après quelques instants, je l’ai vu par terre. J’ai tout lâché, crié, hurlé. Je ne savais pas en fait comment réagir».

Pas facile de réagir en effet face à la barbarie – le mot n’est pas usurpé – car le poney, un shetland, n’a pas été victime d’un quelconque malaise. Il a été abattu. «Il a souffert», explique la propriétaire. Elle enchaîne, presque à court de mots : «Il a été attaché avec les sangles qui servent à maintenir la réserve d’eau. Maintenu au sol et achevé avec une balle dans la tête».
Révolte et incompréhension

Un vétérinaire venu sur place a constaté que les faits ne remontaient pas à plus de 24 heures. La prairie n’est certes pas isolée complètement, mais ne se trouve pas dans un noyau fort densifié. Un voisin aurait entendu du bruit vers 4h du matin, sans pour autant se relever.

La police de la zone, et le labo sont descendus sur les lieux. Tout comme le bourgmestre de la localité, Robert Wuidart : «L’animal devrait être autopsié à Liège aujourd’hui (hier NDLR). Visiblement, c’est avec une balle de petit calibre qu’il a été achevé», explique-t-il. Le mayeur souligne l’incompréhension qui règne dans le village : «Tout le monde est abasourdi face à un tel acte».
Anais Rambo, elle aussi, se partage entre révolte et incompréhension : «Je ne comprends pas. Ma bête n’avait besoin que de manger et de boire. Elle ne faisait aucun bruit. Je ne sais pas ce qui peut passer dans la tête de ceux qui ont fait ça. Surtout que ce n’est pas le premier cas dans les environs», conclut-elle. L’enquête, elle, suit son cours.

http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20120906_00201105