(voir rubique pétition)
Chenil insalubre à Blainville
André Laporte est reconnu coupable
Chenil insalubre
Les amis des animaux se réjouissent
Pierre Richard
Le Journal de Montréal
07/05/2008 09h57
La décision du juge Jean Sirois d'empêcher Marc- André Laporte de posséder des animaux avant deux ans est une grande victoire pour les amis des animaux.
(Voir vidéo sur le commentaires du jugement)
http://www.tqs.ca/videos/infos/2008/05/chenil-insalubre---sentence-28949.php
Laporte est cet homme de soixante ans qui avait un chenil totalement insalubre à Blainville. À l'automne 2005, la police y a fait une perquisition, avant de porter plainte contre Laporte pour cruauté envers les animaux.
Pour Nathalie Bouillé, de la SPCA, il s'agit d'une grande victoire. Quant à Mme Elizabeth Pierce, qui a placé les chiens dans des familles d'accueil, le «juge a vraiment compris ce que Laporte a fait à ces chiens».
La nouvelle, disait la dame, fera de nouveau le tour de la planète, grâce à Internet.
L'avocat de Laporte, Claude-F. Archambault, se disait déçu. Son client ne récidivera pas, affirmait-il. «Il a eu sa leçon !»
Hier, le juge Jean Sirois a interdit à Laporte de posséder des animaux pour deux ans et lui a imposé une amende de 2000 $, en plus de 200 heures de travaux communautaires, presque le maximum prévu à la loi.
Sérieux reproches
Le juge Sirois n'a pas mâché ses mots. Pour le magistrat, les 97 chiens trouvés dans la résidence de Laporte, en 2005, étaient dans un état lamentable.
La situation était telle que le juge en est venu à la conclusion que Laporte a probablement des problèmes psychologiques.
En plus, Laporte avait gardé un droit de propriété sur 18 chiens et exigeait de pouvoir en retrouver six, question de «repartir» l'élevage.
Pour le juge, il n'en était pas question. L'attitude de Laporte, selon le juge, est une véritable insulte aux gens qui ont accueilli ses animaux maltraités.
Laporte, ajoutait le juge, a fait preuve «d'inconscience et de manque de jugement» en demandant à ce qu'on lui redonne certains de ses animaux. Le juge a préféré les remettre aux familles qui ont veillé sur eux depuis la saisie.
Helen Mayer, une dame qui avait accueilli le chien Bingo, sautait de joie, hier. «Quand je l'ai eu, il était complètement hystérique. J'ai dû consulter un psychologue et même faire de la magie ! Maintenant, il va très bien ! Il est adorable !»
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